Par milliers, des familles de Casablanca et d’Agadir, font l’objet de
mesures d’expulsion de leurs habitations appelées à être aussitôt
détruites après leur départ, pour laisser la place à des projets
réalisés par des établissements étatiques.
mesures d’expulsion de leurs habitations appelées à être aussitôt
détruites après leur départ, pour laisser la place à des projets
réalisés par des établissements étatiques.
Ces propriétaires de ces habitations situées en bord de mer, sur le
domaine maritime public donc, ont la particularité ne ne pas disposer de titre foncier et de ne pouvoir affronter juridiquement les autorités sur ce dossier qui pose un problème social. Ces familles, à Zénata sur la route côtière menant à Mohammedia où doit être érigé une nouvelle ville, crient leur désespoir d’être délogés de maisons construites en dur dans lesquelles elles ont choisi de vivre depuis des dizaines d’années. Idem dans la région d’Agadir, dans la localité côtière de Taghazout, où des familles entières ont été chassés de leurs domiciles sans ménagement pour laisser la voie à un vaste projet touristique, sans aucune voie de recours et sans qu’aucune alternative ne leur soit offerte. Là aussi et avec le même désespoir, ces damnés observent des sit-in et refusent de quitter les lieux sans être dédommagés ou relogés dans les mêmes conditions. Ces deux exemples ne sont pas hélas les seuls et interviennent au moment où l’état, toujours généreux avec les riches, distribue des lots de terrain sur ce même domaine maritime public à des privilégiés à des tarifs insignifiants qu’ils revendent à des sommes faramineuses.
domaine maritime public donc, ont la particularité ne ne pas disposer de titre foncier et de ne pouvoir affronter juridiquement les autorités sur ce dossier qui pose un problème social. Ces familles, à Zénata sur la route côtière menant à Mohammedia où doit être érigé une nouvelle ville, crient leur désespoir d’être délogés de maisons construites en dur dans lesquelles elles ont choisi de vivre depuis des dizaines d’années. Idem dans la région d’Agadir, dans la localité côtière de Taghazout, où des familles entières ont été chassés de leurs domiciles sans ménagement pour laisser la voie à un vaste projet touristique, sans aucune voie de recours et sans qu’aucune alternative ne leur soit offerte. Là aussi et avec le même désespoir, ces damnés observent des sit-in et refusent de quitter les lieux sans être dédommagés ou relogés dans les mêmes conditions. Ces deux exemples ne sont pas hélas les seuls et interviennent au moment où l’état, toujours généreux avec les riches, distribue des lots de terrain sur ce même domaine maritime public à des privilégiés à des tarifs insignifiants qu’ils revendent à des sommes faramineuses.