Sans chercher à généraliser, la récurrence de suicides de policiers avec leurs armes de service, devient assez inquiétante pour s’en alarmer, au moment où ils viennent d’être recadrés pour l’usage de ces armes qu’au cas où leur vie serait en danger.
Ainsi, en l’espace d’une semaine, deux policiers ont trouvé la mort au cours, le premier d’une tentative de suicide, à l’heure où pour le second, l’enquête en cours n’a pas révélé de piste.
Le premier exerçant dans la ville d’Essaouira avait vidé son chargeur dans son crâne suite à une brouille amoureuse qui l’a conduit à commettre ce geste désespéré.
Dans le second cas, de grandes incertitudes demeurent sur les motivations réelle du suicide, le policier étant connu dans son entourage et parmi ses collègues pour mener une vie très équilibré avant de passer à l’acte. Un phénomène similaire était survenu il y a quelques années et avait conduit la direction des ressources humaines de la Sûreté National à créer une unité de suivi psychologique pour prévenir de tels actes.
Depuis, l’on ne sait que peu de choses sur les résultats de ce service plus qu’indispensable si l’on mesure la lourde charge de travail et les problèmes personnels qui peuvent en résulter pour les vaillants policiers.