Dès le début de la proclamation des premiers résultats des élections législatives de ce vendredi 7 octobre et l’officialisation de la victoire nette et sans bavures des islamistes du PJD, un ouf de soulagement généralisé a été poussé du côté des représentations diplomatiques établies dans la capitale du Maroc, Rabat.
Il faut dire qu’une veillée d’armes y a été vécu de crainte de publication de résultats contraire à la volonté populaires et de manque de transparence, ne poussent les sympathisants des islamistes du PJD, à sortir dans la rue et semer le désordre, pour répondre aux menaces lancées par les dirigeants de cette formation en cas de falsification des résultats.
De tout ce sombre scénario rien ne s’est produit, et le pays est sorti sain et sauf de ce scrutin, un moment à risques, après en avoir dépassé tous les obstacles grâce au Roi Mohammed VI qui a garanti la transparence de ec test électoral, le deuxième depuis l’avènement de la nouvelle constitution de 2011.
Week-end oblige, seuls les sites électroniques parmi les plus influents à travers le monde, ont relayé les dépêches des agences de presse pour insister sur le parfait déroulement du scrutin et la neutralité de l’administration. Cette presse étrangère, présente en masse à Rabat, n’avait pas caché avant le scrutin qu’elle s’était déplacée en entendant parler par avance d’élections « à risques ».
Son réveil a été brutal, puisque ses prédictions étaient totalement fausses.