À l’exception d’un Hassan El Fad, gavé par onze années d’apparitions grassement rémunérées, la programmation spéciale durant le mois de Ramadan, qui approche, n’échappera pas à la règle de l’indigence dans le menu qui sera proposé au public.
Il y a bien longtemps que les deux chaînes, la SNRT et 2M, ont tracé leurs limites en matière de création télévisuelle et se sont résignées à reproduire chaque année les mêmes concepts éculés et les mêmes recettes, y compris dans les téléfilms et sitcoms, s’attendant ainsi à recevoir les mêmes critiques virulentes, qui ne les ont jamais incitées à remettre en cause leur politique.
Une politique qui devrait avant tout passer par le respect du contribuable, notamment en menant des études de satisfaction après chaque saison pour améliorer les contenus proposés.
Il est fort inutile de rappeler les programmes dans le détail, puisque un simple copié-collé des productions de l’année précédente suffit pour s’informer, car de nouveautés, il n’y en a point.
Devant cette incorrigible paresse, la majorité des téléspectateurs ont déjà fait leur marché et trouvé par avance des alternatives à la soupe froide du pôle public. Quant aux amateurs d’insipidités et de productions médiocres, ils y resteront fidèles, faute de mieux et faute d’ouverture sur une culture plus diversifiée qui les pousserait à migrer vers d’autres chaînes.
Bien que souvent approximatives, les études d’audience ne se trompent guère pour indiquer la chute vertigineuse de l’audimat de 2M et son inertie persistante.
Par Jalil Nouri
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Malheureusement, la médiocrité trouve preneur dans ce pays! Si les chaines publiques récidivent dans la production de programmes indigents pendant le mois sacré du Ramadan, c’est parce que les amateurs de stupidités ne manquent pas continuant d’encourager des émissions débiles et sans aucun intérêt.