Le régime algérien, dirigé par Abdelmadjid Tebboune, continue de démontrer sa fixation maladive sur le Maroc, accusant constamment son voisin de tous les maux qui accablent l’Algérie. Dans sa récente sortie médiatique, la première de son second mandat, Tebboune n’a pas manqué de reproduire ce schéma, occultant les crises internes qui secouent le pays pour se concentrer une fois encore sur le « complot marocain ».
Alors que l’Algérie fait face à une multitude de problèmes internes, le président Tebboune choisit de détourner l’attention en ciblant le Maroc. Cette stratégie, qui consiste à ignorer les véritables défis que traverse le pays, témoigne de la volonté du régime de créer un ennemi extérieur pour légitimer son autorité et détourner la colère populaire.
La situation économique et sanitaire de l’Algérie est alarmante, et pourtant, Tebboune préfère s’attarder sur des accusations infondées envers son voisin. Ni les maladies qui ravagent des régions entières, ni l’inflation qui étrangle les citoyens, ni l’effondrement du dinar ne trouvent place dans ses discours. Ce silence face aux préoccupations réelles des Algériens contraste fortement avec l’énergie déployée pour diaboliser le Maroc à chaque occasion.
Une haine irrationnelle envers le Maroc
Les attaques verbales répétées contre le Maroc ne sont pas nouvelles. Tebboune, fidèle à la rhétorique de son régime, continue de présenter le Royaume comme une menace à la sécurité nationale algérienne. En justifiant la récente décision d’imposer des visas aux Marocains par des « simples soupçons », Tebboune alimente l’idée d’un complot extérieur, un scénario bien pratique pour détourner l’attention des déboires internes.
Le journaliste algérien Oualid Kebir a d’ailleurs expliqué que ces accusations d’espionnage ne sont qu’un prétexte pour cibler les Marocains vivant en Algérie. Selon lui, les justifications avancées par Tebboune pour imposer ces mesures visent à renforcer le sentiment de méfiance et à perpétuer l’idée que le Maroc est à l’origine des « complots imaginaires » contre l’Algérie. Il souligne également que ces accusations, sans fondement réel, ne servent qu’à détourner l’attention des véritables enjeux qui devraient mobiliser les autorités algériennes.
Le Maroc, un bouc émissaire pour masquer l’échec politique
L’opposition algérienne n’est pas dupe des manœuvres du régime. Chawki Ben Zahra, un homme politique algérien, a dénoncé cette décision d’imposer des visas aux Marocains comme étant purement politique, sans aucun fondement sécuritaire réel. Il a également mis en lumière l’obsession du régime algérien pour le Maroc, qualifiant les récentes déclarations de Tebboune de « prélude à des restrictions accrues » contre les Marocains résidant en Algérie.
Cette fixation sur le « Makhzen » – terme utilisé par les autorités algériennes pour désigner le gouvernement marocain – révèle une profonde obsession qui masque mal l’incapacité du régime algérien à faire face à ses propres défis. Le Maroc, contrairement à l’Algérie, s’attaque à ses problèmes de manière pragmatique et transparente, notamment en ce qui concerne la question du Sahara, où le Royaume a su convaincre de nombreux acteurs internationaux de la légitimité de sa position.
Un écran de fumée qui pourrait coûter cher
En focalisant son discours sur le Maroc, Tebboune ne fait que renforcer le fossé entre son régime et la réalité des attentes du peuple algérien. Cette stratégie d’accusations sans fondement risque à terme d’accentuer l’isolement du pays sur la scène internationale, alors que de plus en plus de pays soutiennent la proposition d’autonomie du Maroc pour ses provinces du sud.
Le régime algérien, en s’enfermant dans un discours hostile envers le Maroc, tente de masquer ses propres faiblesses. Mais cette tactique, qui repose sur des mensonges et des accusations fantaisistes, ne pourra éternellement détourner l’attention des Algériens des véritables problèmes qui gangrènent leur pays.