Les Marocains vivant illégalement aux États-Unis connaissent à leur tour les affres du retour forcé au pays après l’entrée en vigueur, ces derniers jours, du décret présidentiel.
Ils sont ainsi 500, dans une première vague, à avoir reçu, dès le lendemain de l’élection de Donald Trump, un avis d’expulsion immédiate dans le cadre d’une liste de 1.445.549 noms établie bien avant l’arrivée de ce dernier à la Maison-Blanche, le 20 janvier dernier.
On ignore pour l’instant si les Marocains concernés par cet ordre de rapatriement forcé seront regroupés pour être reconduits manu militari à l’aéroport et si des vols spéciaux seront mis en place pour leur retour au pays, après avoir vainement attendu leur régularisation. Ils seront interdits à jamais de retour sur le sol américain.
Il faut noter que ce premier renvoi ne concerne pas encore les milliers d’autres Marocains qui vivent illégalement dans ce pays et qui, en vertu du décret de Donald Trump, sont appelés à subir le même sort que les ressortissants d’autres pays, renvoyés par vols spéciaux et dans des conditions inhumaines, comme des bêtes à l’abattoir.
Le ministère marocain des Affaires étrangères, qui ne connaît pas leur nombre, reste sans réaction ni plan d’urgence face à ce phénomène, qui a créé des tensions entre Washington et plusieurs pays, notamment en Amérique du Sud, comme le Mexique, la Colombie et le Brésil, dont les citoyens ont fait les frais de ce décret.
Par Jalil Nouri
.
Auriez-vous quelques explications et arguments sur ce que vous écrivez cela: « Il faut noter que ce premier renvoi ne concerne pas encore les milliers d’autres Marocains qui vivent illégalement dans ce pays et qui, en vertu du décret de Donald Trump, sont appelés à subir le même sort que les ressortissants d’autres pays, renvoyés par vols spéciaux et dans des conditions inhumaines, comme des bêtes à l’abattoir. »
Merci.