Le gouvernement a pris une décision stratégique majeure pour répondre aux besoins croissants du marché national en viandes rouges. Lors du conseil gouvernemental qui s’est tenu ce jeudi 21 novembre 2024, un projet de décret crucial a été approuvé, modifiant les conditions d’importation des bovins et ovins.
Ce nouveau texte législatif, portant le numéro 2.24.1050, vient modifier le précédent décret 2.24.064 datant du 25 janvier 2024. L’objectif principal est clair : augmenter les quotas d’importation pour garantir un approvisionnement stable et suffisant du marché national en viandes rouges.
La décision intervient dans un contexte de tension sur l’approvisionnement, où les quotas actuels se sont avérés insuffisants pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Le gouvernement démontre ainsi sa capacité à réagir rapidement aux défis économiques et alimentaires.
Rappelons que le gouvernement avait déjà pris des mesures significatives l’année précédente en suspendant les droits de douane et la taxe sur la valeur ajoutée pour les importations de bovins et d’ovins. Cette nouvelle étape s’inscrit dans la continuité de cette politique visant à réguler le marché de la viande.
Le communiqué officiel du conseil gouvernemental souligne que ces mesures seront maintenues tout au long de l’année en cours, avec une augmentation substantielle des quotas d’importation. Cette approche démontre une volonté claire de répondre aux besoins du marché national et de maintenir la stabilité des approvisionnements.
Cette décision aura des implications directes sur plusieurs secteurs. Les consommateurs peuvent espérer une meilleure disponibilité et potentiellement des prix plus stables. Pour les importateurs et les acteurs de la filière viande, c’est une opportunité de planifier leurs approvisionnements avec plus de visibilité.
Les experts économiques et les professionnels du secteur agroalimentaire observeront attentivement la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions. L’objectif final reste de garantir la sécurité alimentaire tout en maintenant un équilibre économique délicat.
Cette décision aurait dû être prise il y a longtemps avant que cette crise des viandes rouges ne se transforme en un vrai cauchemar pour les Marocains. Ceci témoigne d’un manque flagrant de visibilité du gouvernement face à ce problème. L’importation des ovins avant la fête de l’Aid Al Adha a connu un echec total puisqu’elle n’a pas répondu aux attentes des citoyens face à la flambée des prix des agneaux. Elle a juste profité à une poignée de sangsues sans scrupule qui n’ont fait qu’empirer la situation. Espérons que ce ne sera pas le cas pour cette « décision stratégique majeure » du gouvernement et que les choses iront bon train cette fois ci.