La justice vient de trancher dans une affaire qui a secoué Béni Mellal en juillet 2024. Mercredi, la cour d’appel a condamné Abdelaziz Chraibi, ancien député et ex-président de la commune urbaine de la ville, à seulement un an de prison ferme pour son implication dans le décès d’une jeune tiktokeuse survenu dans sa villa. Un verdict qui suscite l’incompréhension et l’indignation de nombreux observateurs, qui estiment que la peine infligée est particulièrement clémente au regard de la gravité des accusations.
Une peine jugée légère au vu des charges retenues
Abdelaziz Chraibi, figure du Mouvement Populaire, ne purgera finalement que huit mois de prison et pourrait bénéficier d’une libération anticipée dans deux semaines, selon le journal Assabah. Son acquittement de certaines charges et les circonstances atténuantes accordées par le tribunal ont réduit considérablement sa peine, au grand étonnement de nombreux observateurs.
Fait troublant, alors que les verdicts sont généralement accessibles sur le portail électronique des tribunaux, ceux concernant les coaccusés de cette affaire demeurent introuvables, laissant planer des doutes sur la transparence du processus judiciaire.
Retour sur une affaire dramatique
L’affaire remonte à juillet 2024, lorsque le corps sans vie d’une jeune femme de 20 ans a été découvert dans la villa de l’ex-parlementaire. La mère de la victime avait reçu un appel de deux jeunes femmes l’informant que sa fille s’était évanouie. Se rendant sur place, elle avait découvert son corps inerte, entouré des deux jeunes femmes et d’Abdelaziz Chraibi, qui n’avait pas jugé utile d’appeler les secours.
Des charges lourdes, une peine allégée
L’ancien député et ses complices étaient poursuivis pour « traite d’êtres humains aggravée par l’exploitation sexuelle ayant entraîné la mort, attentat à la pudeur avec violence, possession de substances illicites et non-assistance à personne en danger ». Des accusations qui laissaient présager une sanction judiciaire sévère. Pourtant, après douze audiences, la cour d’appel de Béni Mellal a rendu son verdict le 5 mars, en prononçant une peine minimale jugée dérisoire par de nombreux observateurs.
Ce jugement suscite une vive réaction au sein de l’opinion publique, qui s’interroge sur l’équité de la justice face à des affaires impliquant des figures influentes. L’affaire, qui aurait pu déboucher sur une condamnation exemplaire, s’est finalement soldée par une sanction jugée trop clémente, alimentant ainsi le sentiment d’une justice à deux vitesses.
Nooooooon c’est scandaleux! Il faut faire appel pour rendre justice à cette jeune fille. Un parlementaire normalement doit donner l’exemple aux citoyens. Que justice soit faite, et même ceux qui ont été corrompu dans ce dossier doivent être condamné. Des affaires de crimes de meurtre doivent être jugé dans une autre ville que celle où le crime s’est déroulé pour qu’il n’y ait plus de corruption. Que justice soit faite et la 13 ème audience sera la bonne, pour que lla pauvre victime repose en paix. Allah yafhamha
Une injustice flagrante