La fin a sonné pour le « Groupe Parlementaire Commun – Sahara Occidental », constitué durant des années pour servir le lobby pro-séparatiste et les intérêts de l’alliance Algérie-Polisario.
Formé de sympathisants de cette cause issus des groupes de parlementaires européens de la gauche non modérée, des écologistes ainsi que d’autres mouvances minoritaires, ce groupe s’est engagé dans des voies sinueuses avant de prendre conscience de la réalité trompeuse.
Dissous aujourd’hui par le Parlement des 27, ce groupe ne volera plus au secours de l’Algérie et de son protégé pseudo-sahraoui — d’origine marocaine — et n’aura plus droit à la parole dans les arcanes de cette institution, après avoir dépensé des sommes colossales en lobbying.
La décision de dissoudre cette entité de propagande et de pression sur les institutions européennes serait attribuée aux députés espagnols du parti socialiste, qui auraient mené une offensive, voire une bataille, pour déloger les lobbyistes et diviser le groupe pro-Polisario.
Si cette thèse se confirme, il faudra saluer les députés espagnols qui, à l’initiative de leur chef de parti, Pedro Sánchez, ont uni leurs forces pour repositionner le Maroc. Et ce, malgré le récent arrêté négatif de la Cour européenne sur les importations agricoles du Maroc.
Ce résultat, important pour la position marocaine, marque le début d’un changement d’équilibre dans les institutions européennes, notamment avec la France, qui pourrait rejoindre cette dynamique et exploiter la faille ouverte par les députés socialistes espagnols, dans le sillage de sa normalisation diplomatique avec le Maroc.
Par Jalil Nouri