Le ministère de la Santé libanais a annoncé, ce lundi, une augmentation tragique du nombre de victimes suite à une frappe israélienne sur la localité d’Ain el-Délb, à l’est de Saïda, dans le sud du Liban. Ce raid, qui a eu lieu dimanche, a coûté la vie à 45 personnes, tandis que 70 autres ont été blessées. Cette escalade de violence s’inscrit dans un contexte où les frappes israéliennes sur le sud et l’est du Liban, ainsi que sur la banlieue sud de Beyrouth, se multiplient.
L’agence nationale d’information du Liban a rapporté que la frappe a visé un bâtiment dans la région, laissant derrière elle des destructions considérables. Un photographe de l’agence France Presse a pu documenter l’état du bâtiment, complètement ravagé. Ce nouvel épisode de violence soulève de vives inquiétudes concernant la sécurité des civils et les tensions croissantes entre Israël et le Liban, déjà marquées par des antécédents de conflits. Les répercussions de ces attaques pèsent lourdement sur la population, exacerbant une crise humanitaire déjà sévère.