Le service préfectoral de la police judiciaire de Marrakech a mené une opération de sécurité ciblée dans les quartiers de Bab Khemis et Bab Doukkala, aboutissant à l’arrestation de deux individus, dont un mineur, pour possession illégale de feux d’artifice. Cette intervention s’inscrit dans le cadre des mesures de sécurité renforcées à l’approche des célébrations d’Achoura.
Le premier suspect, un mineur, a été appréhendé en flagrant délit de possession de deux grands feux d’artifice. Lors de son interrogatoire, il a déclaré les avoir achetés à un inconnu dans le quartier de Bab Doukkala avec l’intention de les revendre.
Le second individu a été arrêté à Souiqa Bab Doukkala en possession d’un stock important de matériel pyrotechnique illégal. Parmi les articles saisis figuraient 2248 pétards et 48 feux d’artifice, portant diverses marques commerciales, ce qui suggère une possible opération de contrebande ou de distribution illégale à grande échelle.
Suite à ces arrestations, une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent. Le mineur a été placé sous contrôle judiciaire, tandis que le second suspect a été placé en garde à vue pour interrogatoire et présentation ultérieure devant la justice. Des efforts sont en cours pour identifier et arrêter le fournisseur de ces produits illégaux. Les autorités ont également coordonné leurs actions avec l’administration des douanes et des impôts indirects pour traiter les aspects civils de l’affaire, notamment en ce qui concerne les droits de douane et les taxes non payés sur ces marchandises illégales.
Cette opération met en lumière les efforts des autorités marocaines pour lutter contre la vente et l’utilisation de feux d’artifice illégaux, particulièrement à l’approche d’Achoura, une période festive où l’utilisation de ces produits est traditionnellement répandue malgré les risques pour la sécurité. L’intervention de la police souligne l’importance accordée à la sécurité publique durant cette période de festivités. Elle rappelle également les dangers liés à l’utilisation de feux d’artifice non homologués, qui peuvent causer des blessures graves et des incendies.
Cette affaire révèle aussi l’existence potentielle d’un réseau de distribution de feux d’artifice illégaux à Marrakech, ciblant possiblement les jeunes comme acheteurs et revendeurs. Les autorités continueront probablement leurs efforts pour démanteler ces réseaux et sensibiliser le public aux risques associés à ces produits.
Alors que les célébrations d’Achoura approchent, cette opération servira sans doute d’avertissement à ceux qui envisageraient d’acheter ou d’utiliser des feux d’artifice illégaux, rappelant les conséquences légales potentielles de telles actions.