En façade, le régime algérien se positionne en ardent défenseur de la cause palestinienne, rejetant fermement toute normalisation avec Israël. Pourtant, derrière cette rhétorique bruyante se cache une réalité bien plus obscure. Le gouvernement algérien n’hésite pas à trahir ses propres principes idéologiques en nouant des relations avec des entités intimement liées à l’État hébreu, afin de servir ses intérêts diplomatiques et politiques. Une hypocrisie flagrante qui révèle le double jeu d’Alger sur la scène internationale.
Preuve en est, le contrat de lobbying récemment signé par l’ambassadeur algérien à Washington, Sabri Boukadoum, avec BGR Group, l’un des cabinets les plus influents aux États-Unis et notoirement favorable à Israël. Selon des documents obtenus par AlgériePart, l’Algérie s’est engagée à verser 720.000 dollars US à ce groupe pour soigner son image et promouvoir ses intérêts auprès des autorités américaines. Une manœuvre qui contraste fortement avec la posture officielle du régime, se présentant comme un adversaire farouche de toute entente avec l’« ennemi sioniste ».
BGR Group : un allié controversé
Le choix de BGR Group par le gouvernement algérien est particulièrement révélateur. Ce cabinet de lobbying entretient des relations étroites avec Israël, et parmi ses principaux conseillers figure Ehud Barak, ancien Premier ministre israélien et ancien ministre de la Défense. Barak, qui a dirigé l’armée israélienne de 1991 à 1995, est un acteur majeur de la politique israélienne et un fervent défenseur des intérêts de son pays. Sur son profil LinkedIn, BGR Group mentionne ouvertement ses liens avec Ehud Barak, soulignant ainsi la proximité du cabinet avec les sphères décisionnelles israéliennes.
Ironiquement, le même cabinet a exprimé son soutien au peuple d’Israël au début du conflit à Gaza, alors que l’armée israélienne menait une offensive militaire violente contre la population civile palestinienne. Une position assumée publiquement, mais qui ne semble pas déranger les autorités algériennes, pourtant promptes à dénoncer ces mêmes actions sur la scène internationale.
Une politique étrangère à géométrie variable
Ces révélations mettent en lumière le double jeu du régime algérien. Alors que le gouvernement adopte un discours de résistance face à Israël sur la scène publique, il n’hésite pas à s’entourer de personnalités et de groupes étroitement liés à Israel, lorsque cela sert ses intérêts. Ce contraste flagrant souligne l’hypocrisie et le cynisme d’une gouvernance plus soucieuse de son image internationale que de la cohérence de ses principes.
En contractant avec BGR Group, le gouvernement algérien démontre qu’il est prêt à faire fi de ses prétendus principes anti-sionistes pour soigner ses relations avec Washington. Cette manœuvre révèle une fois de plus les contradictions d’un régime qui, sous couvert de patriotisme et de défense des droits des Palestiniens, ne recule devant aucune compromission pour sauvegarder ses intérêts et son agenda politique.
Une communauté internationale dupée ?
La duplicité d’Alger met également en question la crédibilité de son discours auprès de la communauté internationale. En jouant sur tous les tableaux, le régime tente de manipuler l’opinion publique et les gouvernements étrangers, tout en cachant ses véritables intentions. Une stratégie qui pourrait se retourner contre lui si ces pratiques venaient à être largement exposées.
L’Algérie ne pourra indéfiniment maintenir cette façade trompeuse. La communauté internationale doit ouvrir les yeux sur cette hypocrisie d’État, qui discrédite non seulement le régime algérien, mais aussi la cause qu’il prétend défendre.
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AlgerienleszHommes
12 jours il y a
Il n’y a rien d’hypocrite l’Algérie n’est pas en alliance avec l’ennemi contrairement à vous l’industrie BGR a peut être des contacts avec des Israelien et à des pensées contraires mais il ne s’agit pas du gouvernement Israélien comme le Maroc est alliés à ce dernier. Ne comparez pas l’incomparable s’il vous plait
Il n’y a rien d’hypocrite l’Algérie n’est pas en alliance avec l’ennemi contrairement à vous l’industrie BGR a peut être des contacts avec des Israelien et à des pensées contraires mais il ne s’agit pas du gouvernement Israélien comme le Maroc est alliés à ce dernier. Ne comparez pas l’incomparable s’il vous plait