Bien que citée en exemple pour son développement harmonieux et son embellissement, la ville de Tanger a connu des moments pénibles mercredi, révélant les insuffisances de son réseau d’assainissement et de son entretien. Le délégataire chargé de cette mission n’a pu que constater l’inefficacité de ses services.
Après des pluies diluviennes inhabituelles, d’une forte intensité et ininterrompues pendant plusieurs heures, la capitale du Détroit a découvert les affres des inondations qui, fort heureusement, n’ont pas fait de victimes, mais ont causé d’importants dégâts, des désagréments et une paralysie de l’activité économique de la ville.
Des quartiers entiers, comme Beni Makada, Mesnana, Al Ouama, Souani et Tanja Balia, ont vu leurs accès totalement coupés pendant une bonne partie de cette journée cauchemardesque, laissant les habitants pris au dépourvu, malgré les alertes météo.
La Direction de la Météorologie Nationale avait en effet prévenu contre de fortes précipitations sur une courte durée, dépassant 30 mm. Cependant, les services concernés par cette alerte n’avaient pas anticipé un tel déluge soudain.
En conséquence, la circulation a été coupée dans une grande partie de la ville. Plusieurs carrefours et avenues emblématiques, qui font la fierté de Tanger, ainsi que de nombreuses rues historiques, se sont retrouvés totalement submergés.
Ce phénomène, récurrent à chaque hiver, se manifeste par de fortes précipitations concentrées sur une courte période avec un volume élevé d’eau. Il tend à se reproduire dans plusieurs centres urbains du pays, y compris Casablanca et Rabat, malgré les grands projets de modernisation entrepris. Cette situation donne l’impression que l’entretien et la maintenance des réseaux d’assainissement relèvent du secondaire, alors qu’ils devraient être une priorité.
Par Jalil Nouri
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Tout les responsables de ces communes doivent être jugés et en
Prison pour cette mascarades c’est avec ça que vous voulez organisé le mondiale 2030 le haine a vous disant responsables