Avec le début du mois sacré de Ramadan, une vaste campagne a émergé sur les réseaux sociaux marocains sous le hashtag « Khaliha Andak » (« Garde-la pour toi »). Cette initiative vise à protester contre la hausse fulgurante des prix des produits de base, notamment la viande rouge, le poulet, le poisson, les légumes et les fruits, qui pèse lourdement sur les ménages marocains, particulièrement en cette période de forte consommation.
Une campagne de boycott pour faire pression sur les marchés
Le principe de cette campagne est simple : appeler les consommateurs à boycotter les produits dont les prix ont injustement augmenté, afin de réduire la demande et forcer les commerçants et fournisseurs à revoir leurs prix à la baisse.
Les initiateurs de « Khaliha Andak » estiment que cette forme de pression populaire peut avoir un impact significatif sur le marché, en encourageant les commerçants à fixer des tarifs plus raisonnables face à une baisse de leurs ventes. Ce type d’action a déjà prouvé son efficacité par le passé, notamment avec des campagnes similaires qui avaient contraint certains secteurs à revoir leurs prix après un effondrement de la demande.
Un large engouement et une colère croissante
Sur les réseaux sociaux, la campagne a connu une mobilisation massive, avec des milliers de messages dénonçant la spéculation et l’absence de régulation stricte des prix. De nombreux Marocains expriment leur exaspération face à une flambée des prix qu’ils jugent injustifiée, accusant certains intermédiaires et commerçants de profiter du contexte pour gonfler leurs marges.
Les participants à la campagne interpellent également le gouvernement et les autorités compétentes, réclamant des mesures urgentes pour contrôler les prix et protéger le pouvoir d’achat des citoyens. Ils demandent des sanctions plus strictes contre la spéculation et une meilleure transparence sur les mécanismes de fixation des prix.
Une initiative efficace ou un simple mouvement digital ?
Si certains analystes estiment que la campagne « Khaliha Andak » pourrait aboutir à une baisse des prix si elle est suivie par un grand nombre de consommateurs, d’autres sont plus sceptiques. Selon eux, seul un encadrement strict du marché et une régulation efficace des circuits de distribution permettront de lutter durablement contre la hausse des prix.
Toutefois, cette mobilisation en ligne met une pression accrue sur les commerçants et le gouvernement, qui devront répondre aux préoccupations des citoyens pour éviter une crise sociale plus large.
Une pression populaire qui interpelle les autorités
Qu’elle parvienne ou non à faire baisser les prix, la campagne « Khaliha Andak » révèle une colère grandissante des Marocains face à l’inflation et pousse les responsables à agir. Le gouvernement se retrouve ainsi sous une pression croissante pour apporter des solutions concrètes, notamment en renforçant les contrôles des prix et en prenant des mesures pour alléger la charge financière des ménages.
Reste à savoir si cette vague de protestation numérique se traduira par des actions concrètes sur le terrain, ou si les prix continueront leur ascension, aggravant encore plus les difficultés des consommateurs marocains.
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Vous allez faire peur à boukhanouch pour le gasoil il va plus dormir le pauvre Khaliha andak