Dans son dernier rapport, la Banque Mondiale ne se montre pas très rassurante sur la situation économique et sociale au Maroc. Elle y estimé sa crainte de voir le royaume, peut capable de générer une croissance forte, durable et solidaire, pour relever les défis du développement. La durabilité et la vulnérabilité des trajectoires de ce dernier posent des questions de fond posées dans cette étude.
L’élément le plus significatif demeure le fait qu’avec un taux d’investissement supérieur à 30% du PIB depuis 2008, le modèle économique du pays, largement basé su la demande intérieur, risque de s’essouffler à plus ou moins brève échéance avec des dérèglements indus.
Suit également un constat sans complaisance sur les disparités territoriales, un frein toujours pesant pour un développement économique.
L’institution appelle donc le pays à redoubler d’efforts et tout mettre en oeuvre pour augmenter la productivité et de ne plus dormir sur les lauriers des IDE et des investissements de l’état. S’il y parvient, le Maroc pourrait gagner en taux de croissance à condition d’améliorer le climat des affaires, de renforcer la compétitivité de l’économie, à travers des politiques commerciales et de concurrence efficientes. Le nouveau ministre devra en tenir compte dans sa première loi de finances qu’il présentera devant le parlement. Il y travaille avec rigueur.
Par Jalil Nouri
Actu-maroc.com