Le parti du tracteur donne de plus en plus l’impression aux observateurs politiques qu’il ressemble à un bateau ivre tanguant au gré des vagues agitées d’une gestion approximative de son activité.
Il n’y a pas que l’affaire Aboulghali ,du nom du membre du triumvirat chargé de diriger la formation Authenticité et Modernité par le dernier congrès qui ambitionne de donner un nouveau souffle politique à ce parti en prévision des élections dont l’échéance approche dans 2 ans. Depuis la prise de fonction du trio Mansouri-Bensaid-Aboulghali, ce dernier étant mis sur la touche car démis de ses fonctions pour des ennuis judiciaires, la formule inédite de cette direction tricéphale semble avoir miné le fonctionnement des instances et dérouté les militants.
La communication du parti et ses activités sont retombés au point zéro ainsi qu son rendement au sein de la majorité gouvernementale créant ainsi une démobilisation de sa base ,ce qui n’augure rien de bon pour une période pré-électorale comme ce dernier tiers du mandat de l’exécutif actuel mené par le RNI et son chef Aziz Akhenouch. Du reste,il arrive que ce dernier se plaigne du manque de charisme et de volontarisme de la coordinatrice du PAM, Mansouri.
Face à cette inertie, il ne manque plus à cette formation épuisée par les déchirements internes et un défaut de gouvernance efficace,qu’ un électrochoc providentiel avec la tenue d’une réunion urgente du parlement du parti, son Conseil National, pour décider d’un retour à la formule d’un secrétariat général fort, avec les pleins pouvoirs pour remettre un PAM défaillant sur les rails.