Sur fond de spéculations toujours aussi tenaces sur un hypothétique remaniement ministériel renvoyé à chaque fois à plus tard, la rentrée politique est susceptible de se dérouler dans un climat tendu au sein des partis en prévision de la prochaine session du parlement.
Côté majorité et si au RNI d’Aziz Akhenouch c’est le calme plat, les regards seront fixés vers la formation de l’Istiqlal qui a évité de justesse une scission lors de la tenue récente de son 18ème congrès et dont l’élection du nouveau comité exécutif a trop tardé, le temps que les esprits se calment comme le souhaite Nizar Baraka, le secrétaire général réélu récemment pour mener de grandes réformes.
Elles seront axées sur une refonte de l’assise idéologique de la formation et une remise à plat de son programme en vue de l’échéance des élections de 2026.
L’opposition, elle,semble plongée dans une profonde léthargie, aussi bien au niveau des structures internes des partis qui la composent qu’au parlement où le trio PJD, l’Usfp, le PPS ne jouent pas toujours la même partition et ont du mal à faire entendre leurs voix étouffées par une majorité gouvernementale omniprésente sur les dossiers brûlants de l’heure, les grands chantiers et réformes bien que souffrant d’un déficit de communication auprès de l’opinion publique.
Comme à l’accoutumée, c’est la rentrée parlementaire qui sonnera la fin de la récréation estivale et permettra de prendre la température de la vie politique du pays avec comme point d’orgue le très attendu discours royal d’ouverture de l’institution devant les élus de la nation.
Il serait temps de communiquer..