Réactions violentes et hostiles : retrait d’ambassadeur, menaces de sanctions, insultes… L’annonce de la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara a provoqué une réaction hystérique à Alger. Le régime algérien, en pleine panique, perd son principal levier de chantage mémoriel sur Paris. Désormais dépourvu de cet atout stratégique, l’Algérie se retrouve sans moyen de pression efficace sur la scène internationale. Cette situation expose la vulnérabilité du régime face à la perte de son influence diplomatique et révèle l’ampleur de la crise provoquée par ce revirement français.
L’Algérie tremble, ne sachant plus quoi faire du Polisario qu’elle abrite et finance depuis sa création. Cette situation met en lumière les fragilités du régime, qui s’aventure même à s’ingérer dans la souveraineté de la France.
Au Conseil de Sécurité des Nations Unies, la balance penche de plus en plus en faveur du Maroc. Parmi les cinq membres permanents, les États-Unis et la France soutiennent désormais ouvertement le Maroc. La Chine et le Royaume-Uni restent neutres, tandis que la Russie, malgré son alliance historique avec l’Algérie, cherche à ménager Rabat. En témoignage, malgré l’insistance d’Alger, Poutine s’est abstenu d’inviter le Polisario au Sommet Afrique-Russie, préférant approfondir ses relations commerciales avec le Maroc.
En dehors du Conseil de Sécurité, l’Algérie ne peut compter sur aucun allié de poids. L’Afrique du Sud est embourbée dans des crises internes, et des pays de la zone d’influence sud-africaine, tels que l’Eswatini, la Zambie et le Malawi, ont rejoint le camp marocain. Le Venezuela de Maduro, autre soutien du Polisario, est au bord de l’explosion en raison de soupçons de fraudes électorales massives. Les autres alliés, comme Cuba et la Corée du Nord, sont des États faillis.
Face à ces réalités, la rage du régime algérien face au revirement diplomatique français est compréhensible. Pour lui, c’est la réalisation que le conflit artificiel dans lequel il a tant investi ne tient plus face à la marche inéluctable de l’Histoire.
À la veille des élections présidentielles en Algérie, prévues pour le 7 septembre, le pays se trouve à un carrefour déterminant. La récente reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara a mis en lumière les limites de la stratégie diplomatique algérienne, fondée sur le chantage mémoriel et le soutien au Polisario. Pour que la région retrouve son dynamisme et la paix, il est crucial que le futur gouvernement algérien accepte cette nouvelle réalité géopolitique.
En adoptant une approche plus pragmatique et en engageant un dialogue constructif avec ses voisins, l’Algérie pourrait jouer un rôle clé dans la stabilisation de la région. Plutôt que de s’enfermer dans des postures hostiles, le pouvoir entrant a l’opportunité de redéfinir les priorités du pays, en mettant l’accent sur le développement économique et la coopération régionale. Cette ouverture permettrait non seulement de renforcer la position de l’Algérie sur la scène internationale, mais aussi de contribuer à la paix et à la prospérité de toute la région.