Le sommet extraordinaire arabe sur Gaza a mis en lumière l’isolement croissant de l’Algérie sur la scène arabe. Entre contradictions diplomatiques et absence de crédibilité, le président Abdelmadjid Tebboune apparaît de plus en plus seul, incapable de rallier un soutien franc parmi les nations arabes, à l’exception de la Tunisie de Kaïs Saïed, dont la dépendance économique envers Alger en fait un allié sous contrainte.
Une diplomatie algérienne en pleine contradiction
L’Algérie, qui se veut un fervent défenseur de la cause palestinienne, a pourtant brillé par son absence lors du sommet du Caire, préférant envoyer son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, tout en prétextant un manque d’implication dans les travaux préparatoires. Une posture jugée incohérente, traduisant un manque de vision et de crédibilité.
Dans la réalité, la diplomatie algérienne s’appuie davantage sur un discours populiste destiné à une consommation interne que sur une véritable action en faveur de la Palestine. Alors que la guerre entre Israël et le Hamas faisait rage, Alger s’est contentée de condamnations verbales sans jamais proposer d’initiative concrète, révélant ainsi une incapacité à peser sur la scène internationale. Pire encore, les autorités algériennes ont interdit toute manifestation populaire en soutien aux Palestiniens, trahissant un double discours.
Un isolement diplomatique sans précédent
L’Algérie n’a pas seulement perdu en crédibilité sur la question palestinienne. Son attitude intransigeante l’a également éloignée de la majorité des pays arabes. Ses relations avec les États du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, sont marquées par des tensions et des désaccords permanents. Doha, souvent présenté par la presse algérienne comme un allié, préfère garder ses distances et agir selon ses propres intérêts stratégiques.
L’isolement d’Alger s’explique aussi par son refus de toute médiation concernant le conflit avec le Maroc. L’Arabie saoudite et les Émirats avaient tenté de jouer un rôle de réconciliation, mais l’intransigeance du régime algérien a conduit à une impasse, alimentant davantage les tensions régionales.
Seule la Tunisie maintient un soutien contraint
Dans ce contexte de rupture avec le monde arabe, seule la Tunisie de Kaïs Saïed demeure fidèle à l’Algérie. Mais ce soutien est plus subi que choisi. Tunis, en grande difficulté économique, dépend fortement du gaz et de l’aide financière algérienne, ce qui la place dans une position de soumission politique. Cette alliance forcée ne repose donc pas sur une convergence de vues, mais sur un rapport de dépendance unilatérale.
Un président en manque de crédibilité
Le président Tebboune incarne aujourd’hui une Algérie diplomatiquement isolée, rejetée par ses voisins et ignorée par les grandes décisions arabes. Son agenda diplomatique en est la preuve : aucune visite majeure dans un pays arabe, aucune influence dans les grandes décisions régionales.
Loin d’être un acteur clé dans la reconstruction de Gaza ou dans la recherche de solutions de paix, l’Algérie se retrouve marginalisée, considérée comme un facteur de paralysie plus que comme un partenaire constructif. Pendant que les autres nations arabes avancent sur des projets concrets, Alger s’enferme dans une posture idéologique stérile.
La Tunisie malheureusement depuis l’arrivée de Kaiss au pouvoir est devenue une wilaya dépendant des caporaux d’Alger