Depuis l’annonce officielle du retour du Maroc à l’Union africaine en 2016 par le roi Mohammed VI lors du sommet de Kigali, le Royaume a déployé une stratégie ambitieuse pour renforcer sa position au sein de cette organisation continentale. Le Maroc a multiplié les efforts diplomatiques, notamment à travers des visites royales dans des pays autrefois proches du front séparatiste « polisario », qui ont depuis retiré leur reconnaissance de la République fantoche.
Le renforcement des relations avec des pays comme le Kenya et l’Éthiopie fait partie de cette dynamique. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, a récemment accueilli à Rabat la nouvelle ambassadrice du Kenya, Jéssica Muthoni Gakina, illustrant la volonté de développer des liens bilatéraux solides. Parallèlement, la visite du chef d’état-major éthiopien, le maréchal Berhanu Gola Gelalcha, en août, a permis de consolider la coopération militaire entre les deux nations.
Nofal Bouamri, expert en droit international, souligne que ce rapprochement est fondé sur des partenariats économiques et des initiatives de développement respectant la souveraineté de chaque État. Le Maroc, par ses projets en Afrique, a incité de nombreux pays à reconsidérer leur soutien au « polisario », entraînant le gel des reconnaissances et l’ouverture de consulats dans les villes de Dakhla et Laâyoune.
Cette évolution pourrait progressivement aboutir à l’expulsion du « polisario » de l’Union africaine, renforçant ainsi la position du Maroc sur la scène internationale.
Excellent travail de notre diplomatie
Ya plus de place pour les mercenaires au sein de l’UA