La Banque européenne d’investissement (BEI) et le Maroc ont franchi une étape cruciale dans la reconstruction des zones touchées par le séisme d’Al Haouz, avec la signature, le jeudi 10 octobre, d’un accord portant sur une enveloppe de 500 millions d’euros. Cette somme constitue la première tranche d’un prêt total d’un milliard d’euros dédié à la réhabilitation post-séisme. L’accord a été paraphé en présence du ministère de l’Économie et des Finances, du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, ainsi que des ministères de l’Équipement et de l’Eau, et de la Santé.
Ce partenariat entre la BEI et le Maroc s’articule autour de trois axes principaux. Tout d’abord, la réhabilitation des infrastructures essentielles, notamment les écoles, les hôpitaux et les routes dans les zones sinistrées. Ce volet vise à restaurer des services vitaux pour la population et à assurer la reprise des activités économiques et sociales.
Le second axe concerne l’amélioration des normes sismiques. Ce renforcement des standards permettra de doter le pays d’infrastructures plus résistantes aux catastrophes naturelles futures, réduisant ainsi les risques de destruction massive en cas de nouveaux séismes.
Enfin, le troisième volet se concentre sur l’intégration de solutions énergétiques durables, conformément aux objectifs du Partenariat Vert Union européenne – Maroc. Cette composante vise à améliorer l’efficacité énergétique tout en répondant aux défis du changement climatique, rendant les nouvelles infrastructures plus résilientes et durables.
Outre ce financement, la BEI a annoncé une subvention d’assistance technique pour garantir une mise en œuvre optimale du projet et une reconstruction durable. « Ce financement inédit en faveur du Maroc est un exemple concret de notre engagement à accompagner nos partenaires dans des moments de crise », a déclaré Ioannis Tsakiris, Vice-président de la BEI. Il a également souligné l’importance de redonner aux habitants des zones sinistrées des conditions de vie décentes grâce à des infrastructures modernes et aux normes internationales.
Cet accord marque un nouveau chapitre dans la coopération maroco-européenne et symbolise la solidarité européenne à l’égard du Royaume dans cette période de reconstruction post-crise.