Il faut remonter au dernier congrès du Parti Authenticité et Modernité pour comprendre la grave crise qui secoue cette formation depuis hier lors de la tenue de la réunion du trio qui dirige le parti, une expérience unique qui aura tourné au fiasco après quelques mois.
Hier donc et à l’ouverture des travaux, l’un des trois dirigeants, a été prié de présenter sa démission pour violation des statuts du PAM. C’est la présidente de la séance et numéro 1 de la formation qui a prononcé la sentence en justifiant cette mesure par le fait que le concerné, Salaheddine Aboulghali, a un différend au tribunal avec un autre membre influent du parti dont il a porté « atteinte aux valeurs ».
L’intéressé a aussitôt vivement rejeté cette décision pour s’en prendre violemment à la présidente, Fatima-Zohra,ministre par ailleurs de l’habitat alors que le troisième membre de cette direction,également ministre, Mehdi Bensaid , a préféré garder le silence.
Selon des sources bien informées au sein de ce parti, le député Aboulghali, par ailleurs maire de la ville de Médiouna, serait actuellement au centre de plusieurs affaires examinées actuellement par les tribunaux, ce qui a poussé les instances du PAM a prendre les devants.
Aboulghali a menacé de laver le linge sale sur la place publique et de continuer à assumer ses responsabilités sans démissionner.
Le bras de fer promet des règlements de comptes au sommet qui pourraient avoir de fâcheuses conséquences pour l’image du PAM.
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La compagne de nettoyage se poursuit, fini le temps de l’impunité