Après avoir passé la nuit à Ait Bouguemaz, et traversé une partie du chemin en hors piste en direction des cascades d’Ouzoud, il était 14h30, toute l’équipe avait une faim de loup. Nous aperçûmes de loin un lac et nous décidâmes d’y pique niquer et préparer un bon barbecue avant de reprendre notre périple vers Ouzoud.

Plus on se rapprochait du lac de barrage Hassan 1er, plus le paysage s’embellit, entre verdure et arbres typiques, la piste était magnifique.

Nous avons fait le tour du lac en longeant l’eau pour trouver un petit coin où l’ombre d’une montagne nous protègerait de la puissance des rayons de soleil. On s’arrête et chacun de nous s’est mis aux préparatifs, les uns creusent et façonnent le nid du feu, les autres s’occupent à cuisiner, c’était un moment exceptionnel et mérité.

Vers 16h nous avons repris notre cap, toujours en hors piste vers Ozoud. Nous avions rencontrés quelques petites difficultés de franchissement mais en globalité tout s’était bien passé.
On arrive à destination vers 20h, une auberge située en haut de montagne surplombant les cascades.
Ouzoud est un petit village entre le moyen Atlas et le haut Atlas perché à 1060m d’altitude, il est à 35 kilomètres d’Azilal, 120 kilomètres de Beni Mellal et 150 kilomètres de Marrakech. Il est connu par ses chutes d’eau formant une cascade de 110 mètre de haut, les plus élevés et les plus belles du Maroc et de l’Afrique du nord.
Entouré d’un paysage à la fois rocailleux et verdoyant, le site est majestueux. Des oiseaux et des singes y ont même élu domicile. Les cascades d’Ouzoud ressemble à un petit coin de paradis, perdu au milieu d’une vallée d’amandiers, d’oliviers, et de figuiers.

Ce soir, la nuit était douce avec en bruit de fond le son de l’eau qui nous a bercé jusqu’au petit matin.
Le lendemain j’ouvre ma fenêtre, et le spectacle commence, la vue était magnifique, non loin de la chute d’eau, sur la face de la falaise, les singes sautaient de partout et de grotte en grotte. J’avais hâte de descendre voir de plus prêt ce scénario rare à mes yeux. Je me prépare rapidement et je rejoins mes amis pour le petit déjeuner.
La matinée était réservée à la visite des lieux. Vers les coups de 9h, on sort de l’auberge pour descendre au pied de la falaise afin d’apprécier ce spectacle naturel, où l’eau retrouve le sol, pour continuer sa course dans un grand bassin entouré de cafés et envahit par des petits bateaux mouches traditionnels.
C’était la première fois que je visite cet endroit. J’ai dû répertorié des centaines de marches, toute la descente était sous forme de marché, de boutiques de souvenirs, de cafés et des restaurants rudimentaires mais chaleureux. La chose qui m’a le plus interpellée c’est une cohabitation entre les singes libres et les commerçants, les macaques se trouvent partout dans les ruelles, dans les magasins et dans les cafés, ils se baladaient au même titre que nous sans grande peur, une symbiose exceptionnelle et magique.

Une fois arrivé au pied de la cascasde, plusieurs esplanades sont prévues pour contempler cette immensité d’eau qui tombe à toute allure, c’est vraiment grandiose. Puis un second palier plus bas est organisé pour emprunter des petits bateaux qui font le tour du bassin, et contient aussi plusieurs restaurants charmants qui offrent une vue incroyable sur la totalité du site.
Une fois la ballade terminée, la remontée s’est avérée très difficile. Des centaines de marches nous séparaient de notre auberge.
Sur la route de Rabat, nous nous sommes arrêtés rapidement au grand lac Bin Elwidane et s’était l’occasion de déjeuner avant de reprendre la route qui était pleine de paysages majestueux à capturer.
Bousfiha mohammed (Smartedge Adventures)
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