Les États-Unis ont récemment exprimé leurs inquiétudes concernant le soutien de l’Algérie et de l’Iran au Front Polisario et à d’autres organisations terroristes dans la région du Sahel et en Afrique, avertissant que cela pourrait entraîner une escalade des tensions. Le général américain Michael Langley, chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), a informé Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire algérienne, que tout soutien de l’Algérie ou de l’Iran au Front Polisario menacerait la sécurité et la paix dans la région.
Cette mise en garde intervient dans un contexte de tensions croissantes, comme l’a rapporté Sahel Intelligence. Mardi dernier, Langley, à la tête d’une importante délégation militaire, a été reçu en audience par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, commandant en chef des forces armées et ministre de la Défense nationale. Lors de cette rencontre, le général américain a partagé avec le président algérien les préoccupations des États-Unis face aux menaces répétées de guerre proférées par le Front Polisario et ses relations avec l’Iran, qui lui fournirait des armes en collaboration avec l’Algérie.
Cette situation soulève des questions sur la stabilité de la région du Sahel et la sécurité plus large de l’Afrique. Le soutien de l’Algérie et de l’Iran au Front Polisario pourrait exacerber les conflits existants et entraîner de nouvelles violences, mettant en danger la paix et la sécurité régionales. Les États-Unis appellent à une prudence accrue et à la fin de tout soutien aux organisations qui menacent de déstabiliser davantage cette région déjà fragile.
L’avertissement de Michael Langley souligne la gravité de la situation et l’importance de la coopération internationale pour maintenir la paix et la stabilité en Afrique.