Chaque mois de Ramadan réserve un feuilleton autre que télévisuel. En cette année 2025, c’est l’affaire du Youtubeur Hicham Jerando qui retient l’attention du public.
Cet homme, notoriété sur le net oblige, avec un mélange de discours relevant du délire personnel et des atteintes aux institutions, digéré par une audience crédule, s’est retrouvé hissé au rang de détenteur de la vérité absolue, de justicier des sans-voix dans son pays, bien qu’il vive loin, au Canada, donnant l’impression d’y avoir trouvé refuge en raison de persécutions imaginaires, loin de la réalité des choses, masqué par le filtre de YouTube.
Le pot aux roses vient d’être dévoilé, car l’homme cachait son jeu, en vérité. La justice s’est saisie d’une affaire à tiroirs qui promet des scoops et des rebondissements, avec des révélations qui tiendront en haleine le public pendant Ramadan.
L’homme n’est rien d’autre que le chef d’orchestre d’une famille organisée en gang.
À partir de son pays d’accueil et grâce à plusieurs cartes téléphoniques, pour éviter aux membres de la bande, y compris une mineure, d’être repérés par la police marocaine, Hicham Jerando donnait ses ordres dans le cadre d’une vaste opération de diffamation à des fins d’extorsion, avec des pressions sur une femme aisée, accompagnées de menaces physiques, et bien d’autres joyeusetés à découvrir.
Démantelée et mise devant des preuves irréfutables, la bande à Jerando, le « Gringo », est désormais sous les verrous, tandis que la mineure du clan a été confiée à un centre de protection de l’enfance.
Prochain épisode : la réponse du maître-chanteur dans son show délirant et nauséabond sur YouTube, coupé de ses acolytes et proche du suicide.
Par Jalil Nouri
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Il faut arrêter avec ce genre d’articles ! Cela nuit à votre crédibilité et vous classe parmi les médias de diffamation. Un procès est en cours ! On ne condamne pas quelqu’un avant le jugement final (cassation), même si la justice marocaine a perdu toute crédibilté depuis plus de huit ans, comme en témoignent les affaires visant des opposants.