Le conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger, n’est plus que l’ombre de lui-même et éprouve le plus grand mal à sortir de sa profonde léthargie au point d’être
oublié par les principaux concernés, les résident marocains à l’étranger et disparaître des radars des médias.
Handicapée, par un management vieillissant qui a donné le peu qu’il pouvait et lassé par un programme d’activités redondant et sans originalité, l’institution a sombré dans la routine administrative, souffrant du copinage et des dépenses de complaisance, pour s’éloigner des objectifs que lui fixe la constitution. N’est-il pas grand temps de revoir son fonctionnement et son rôle,vérifier ses comptes et ses modes de désignation et d’évaluation des compétences, surtout au niveau du noyau qui en tient les rênes.
Les productions d’outils de référence pour permettre d’analyser les phénomènes spécifiques à l’immigration marocaine sont restées d’une indigence quantitative et qualitative ou dans les tiroirs alors qu’aucun bilan n’a été dressé des rencontres organisées à grands frais.
Ce que d’autres institutions similaires à travers le monde ont réalisé, laisse pantois sur la manière dont a été géré le CCME, depuis sa création par son président, au passé de militant des droits de l’homme certes respectable, mais qui n’a pas su s’entourer de véritables compétences de l’immigration de la deuxième et troisième génération à même d’aiguiller l’institution sur les attentes réelles des RME.
Le Conseil de la Communauté Marocaine à l’Etranger s’est-il fourvoyé comme d’aucuns le pensent. C’est un euphémisme.
Il faut garder l’espoir de voir le Conseil Economique, Social et Environnemental se saisir du dossier et apporter la réponse à cette question.