La Coordination Nationale des Exclus du Concours d’Enseignement au Maroc a organisé une manifestation devant le Parlement à Rabat, exprimant leur frustration face à la limite d’âge de 30 ans imposée pour l’accès aux postes dans l’éducation. Cette mesure, selon les protestataires, est jugée « inconstitutionnelle et contraire à la loi sur la fonction publique ».
Les manifestants contestent vigoureusement cette politique du ministère de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Primaire et du Sport, réclamant son annulation et dénonçant leur exclusion du secteur public éducatif. Des slogans ont été scandés, reflétant un rejet clair de la discrimination par l’âge et de la sélection des candidats à l’entrée dans le domaine de l’éducation.
Une des manifestantes a souligné les préjudices que cette politique inflige aux diplômés universitaires, en particulier ceux possédant des licences fondamentales ou professionnelles des écoles supérieures des professeurs, décrivant la limite d’âge comme « criminelle à l’égard des étudiants ». Elle a également appelé le roi Mohammed VI à intervenir pour rétablir la justice pour les personnes affectées par cette mesure, mentionnant que les portes se sont fermées pour eux, tant dans l’enseignement privé que dans d’autres examens compétitifs.
Un autre participant a renforcé cette position en insistant sur le fait que l’accès aux postes publics dans l’éducation devrait se faire par concours et non sur la base de l’âge ou d’autres formes de sélection, qualifiant la décision actuelle de « arbitraire ».
La coordination a précédemment insisté sur la nécessité d’abolir la condition de sélection dans le concours d’accès à l’enseignement, affirmant que passer ce concours devrait être un droit pour tous et rejetant catégoriquement la décision ministérielle de fixer une limite d’âge à 30 ans pour accéder à l’enseignement.