Tous les espoirs sont placés dans la prochaine rencontre devant réunir les représentants de l’Aefe, l’Agence de l’Enseignement du Français à l’Étranger, et ceux de l’UCPE, l’Union des Conseils des Parents d’Élèves relevant des établissements de la mission française après le tollé provoqué par l’annonce de nouvelles augmentations des frais de scolarité dès la rentrée.
Une augmentation qui pourrait aller jusqu’à 3000 dirhams en deux tranches mais qui ne toucherait que les inscrits à Casablanca et Mohammedia, une mesure jugée discriminatoire par les parents qui ont débuté un mouvement de mobilisation contre ces différentes hausses annuelles. Au total, ces dernières auront atteint le taux record de 60% depuis 2007-2008.
Depuis cette date, la spirale des augmentations quasi annuelles n’a pas cessé jusqu’à ce jour.
Pour les représentants des parents d’élèves qui gardent un léger optimisme de voir l’AEFE revoir ces frais de scolarité, cette première rencontre est un bon début qui permettra de remettre à plat cet épineux dossier en créant des canaux de communication avec l’agence française pour permettre ensuite aux parents d’être associés à toute décision d’augmenter les frais avant son entrée en vigueur. Mais il n’est pas dit que les hausses annoncées dès 2020-2021 seront annulées ou du moins revues à la baisse en tout cas.
Par Jalil Nouri
Actu-maroc.com