Les projets de loi tant attendus relatifs à la procédure pénale et au Code pénal s’apprêtent à faire leur entrée dans le circuit législatif marocain. Aziz Akhannouch, Chef du gouvernement, a confirmé dans sa note d’orientation du projet de loi de Finances (PLF) pour l’exercice 2025 que l’Exécutif finalise actuellement les derniers détails de ces textes avant leur examen en Conseil de gouvernement. Ces réformes sont cruciales pour renforcer l’indépendance institutionnelle de la justice marocaine et améliorer l’efficience de ses services, un objectif central pour l’année à venir.
Ces réformes s’inscrivent dans un cadre plus large, visant à moderniser le système judiciaire et à accélérer la transformation numérique de l’administration judiciaire. Aziz Akhannouch a souligné l’importance de ces chantiers, qui visent à rapprocher les citoyens des services judiciaires et à maximiser l’efficacité des ressources humaines.
Parallèlement, l’année 2025 sera marquée par la poursuite de la réforme du secteur des établissements et entreprises publics (EPP), avec l’implication active de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État (ANGSPE). Le but est de réorganiser le portefeuille public et d’améliorer sa gestion pour offrir des services publics de qualité. Le gouvernement met également un point d’honneur à renforcer l’intégration entre l’État et les collectivités territoriales, soutenant ainsi la régionalisation avancée par l’allocation continue de crédits budgétaires aux régions.
En prévision des grands événements à venir, comme la Coupe du monde 2030, le Maroc entend accélérer ses programmes de développement global. Le gouvernement mettra en place des initiatives pour accompagner les villes hôtes, en renforçant leur attractivité et leurs infrastructures, afin de refléter dignement la position du Maroc sur la scène internationale.
Enfin, la déconcentration administrative restera une priorité pour l’Exécutif, avec la mise en œuvre de projets de décret visant à créer et organiser des représentations administratives régionales communes, tout en accélérant le transfert des compétences liées à l’investissement vers les services déconcentrés.
Ces réformes, bien que nécessaires, posent une question : le gouvernement est-il en train de mettre en place des mesures encourageantes pour l’avenir du Maroc, ou cette approche pourrait-elle se révéler être une gestion inefficace des ressources publiques ? Seul le temps le dira.