Israel pensait s’être débarrassé du chef du Hezbollah, Nasrallah, il n’en sera rien car il a échappé aux bombardements de son QG. L’aviation israélienne avait promis un déluge de feu pour liquider la hiérarchie militaire de la milice chiite, elle n’aura pas atteint, non plus, toutes ses cibles, à l’exception de deux, et rentrera bredouille à ses bases, jusqu’à nouvel ordre après une nuit d’enfer pour la population civile libanaise. Quelques heures plus tôt à l’Onu, le premier ministre israélien avait parlé en promettant le pire.
Le pire est arrivé avec un bombardement aveugle de 7 immeubles dans la banlieue de Beyrouth, la capitale libanaise, au milieu desquels devait se trouvait le leader chiite dans son QG avec son état-major, mais au final, seul un gradé et son adjoint périront.
En 5 jours de frappes incessantes sur Beyrouth,les régions du Sud et de l’Est libanais, le pays du cèdre a assisté impuissant à de nouveaux massacres qui rappellent ceux de 2006 par une armée israélienne assoiffé de sang qui a poussé les habitants apeurés à quitter leur pays.
A l’Onu, aucune condamnation unanime, aucune décision du Conseil de Sécurité, à l’exception du boycott symbolique des représentants arabes et islamiques de l’intervention de Netanyahu à l’Assemblée Générale Annuelle, n’ont laissé plané un mince espoir de répit pour les peuples du Proche et Moyen-Orient. Netanyahu a promis d’en finir avec le Hamas et le Hezbollah, il aura tenu sa promesse quelque soit le prix à payer en pertes humaines dont femmes, vieillards et enfants quitte à vider la Palestine et le Liban de leurs populations.
Ni remords, ni regrets, sans la moindre retenue pour les bombardements des hôpitaux et des quartiers à forte densité,la machine de guerre israélienne ne connaîtra pas de répit sans la mort des leaders du Hamas et du Hezbollah, bêtes noires des dirigeants israéliens qui donnent des cauchemars à Netanyahu.
Par Jalil Nouri
La solution de toutes les guerres anti arabe, est entre les mains des arabes