Le refus du joueur algérien Yousri Bouzok, évoluant au Raja de Casablanca, de porter le maillot floqué de la carte complète du Maroc lors du match contre l’AS FAR, a suscité une vague d’indignation parmi les supporters marocains. Cette décision, perçue comme un affront à l’intégrité territoriale du Royaume, pousse de nombreux Marocains à exiger son refoulement immédiat et des sanctions exemplaires.
Yousri Bouzok aurait informé la direction du Raja de son refus de participer à la rencontre en raison de la présence de la carte intégrale du Maroc sur le maillot officiel. Ce refus est interprété par beaucoup comme une tentative d’éviter de s’attirer les foudres des autorités algériennes, compte tenu des tensions diplomatiques entre les deux pays.
Bien que Bouzok ait été un atout majeur pour le Raja lors de la saison précédente, terminant meilleur buteur avec 14 réalisations et contribuant au 13ᵉ sacre du club en championnat, son attitude soulève des interrogations sur son engagement envers le club et sur sa compréhension des valeurs que ce dernier représente.
Ce n’est pas la première fois qu’un club marocain fait face à une telle situation. Le cas de Bouzok rappelle celui de l’USM Alger, qui avait refusé l’année dernière de jouer contre la RS Berkane en Coupe de la CAF pour des raisons similaires. La Confédération africaine de football (CAF) avait sanctionné le club algérien en le déclarant perdant et en lui infligeant une amende de 40 000 dollars. Ces comportements récurrents, dictés par des pressions politiques, sont jugés inacceptables par une grande partie des Marocains.
Face à cet acte, les supporters et observateurs marocains appellent à des sanctions exemplaires. Pour beaucoup, la décision de Bouzok est une atteinte non seulement au Raja, mais aussi à l’intégrité nationale du Maroc. Ils estiment que son comportement ne peut être toléré et que son départ du club devrait être sérieusement envisagé.
En refusant de porter ce maillot, Bouzok ne met pas seulement en péril sa relation avec le club, mais risque également de fragiliser l’esprit d’équipe et l’engagement collectif indispensable dans des compétitions d’un tel niveau.
Privé de l’un de ses meilleurs éléments pour ce match crucial contre l’AS FAR, le Raja se retrouve dans une situation délicate. Actuellement 10ᵉ du championnat marocain, le club doit composer avec cette absence qui pourrait impacter sa performance en Ligue des champions africaine. De plus, la direction du club doit maintenant gérer les répercussions de cette affaire, qui risque de ternir son image et de diviser ses supporters.
Cette affaire met une fois de plus en lumière la nécessité pour les clubs et les instances sportives de prendre des mesures fermes face à de tels comportements. Elle rappelle également l’importance de séparer les considérations politiques des compétitions sportives. Dans le cas de Bouzok, son attitude soulève des questions sur sa place au sein du Raja et sur les valeurs qu’il souhaite défendre en tant que joueur professionnel.
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Ce que tout un club (USMA), tout une fédération (FAF) et plus encore, tout un régime (Les caporaux d’Alger) n’ont pas pu imposer à un club héro (la RSB), a pu l’imposer un joueur à lui seul à une équipe faible (RAC).
Le joueur joue avec le maillot quand lui donne autrement la porte
Vive le Maroc