Un litige oppose une partie de la famille Mégri, locataires d’une maison à la Kasbah des Oudayas, à la propriétaire du bien en question. La justice a tranché en faveur de cette dernière en ordonnant l’évacuation de la demeure. Cette décision a été médiatiquement contestée par des membres de la famille d’artistes, à leur tête Nasr Mégri, fils du défunt Hassan Mégri, dont certains propos ont provoqué de vives critiques. Aujourd’hui, c’était au tour de l’interprète de “Lili Touil” et de “Ya Mraya” de se prononcer sur cette affaire. Et il n’a pas mâché ses mots.
“Suite à la polémique récente provoquée par mon neveu, fils de mon défunt frère Hassan, je n’ai eu d’autre choix que de prendre la parole pour rétablir des éléments de vérité qui me sont chers”, indique Younes Mégri sur sa page Facebook.
L’artiste informe d’abord que cette affaire judiciaire ne le concerne pas à titre personnel. “C’est donc avec un grand étonnement que j’ai pu voir mon nom et mon image cités dans certains supports (…) qui, pour surfer sur la vague de l’actualité, ont répandu des informations erronées. Informations d’autant plus fausses que je ne me serais jamais associé à aucune polémique remettant en cause le droit et la justice pour lesquels j’ai un profond respect”, assure l’artiste.
Younès Mégri dévoile par la suite une position ferme vis à vis du “comportement” de son neveu, Nasr Mégri. “Je condamne fermement le comportement de ce jeune garçon qui n’a eu de cesse d’user de la «liberté d’expression» qu’offrent les réseaux sociaux pour diffuser, dans une agitation absolue, des propos insensés. Et sans autorisation préalable de notre part, comme l’exige la loi, il diffuse nos œuvres et notre image, portant ainsi atteinte à notre réputation”, poursuit-il.

Par la suite, l’auteur, chanteur, compositeur et acteur rappelle à son neveu qu’il se doit de respect l’histoire de la famille et non dilapider le capital d’affection que les marocains ont pour les Mégri sur une “vielle muraille”. “C’est aussi avec beaucoup de peine que j’observe le comportement de la progéniture de mon défunt frère qui, au lieu de respecter la mémoire de son père qui a tant donné à la chanson marocaine, a décidé de le traîner dans la boue avec hystérie a des fins purement personnelles et égoïstes.Notre histoire est inscrite dans la mémoire et le cœur de plusieurs générations et non pas sur les pans d’une vieille muraille“, a-t-il conclu.