Le recensement général de la population qui s’est achevé lundi dernier a connu peu de grandes surprises bien que les résultats définitifs mettront du temps à être connus. Mais le Haut Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi n’a pas tardé à venir devant la presse pour parler des conditions dans lesquelles s’est déroulée cette opération importante organisée tous les 10 ans à travers tout le pays.
En avant-gout, un détail de taille a été communiqué, à savoir le nombre de ménages qui ont refusé d’apporter des réponses aux questions qui leur ont été posées,dont pourtant 4 avocats et 300 étrangers,soit un refus de 0,01% sur un total de 8 millions de ménages recensées, un nombre supérieur à celui d’il y a 10 ans qui les avait évalués à 7,3 millions en 2014. Lahlimi a promis que grâce à la numérisation des données, le traitement des données prendra moins de temps et les résultats seront connus après la présentation du rapport final au roi.
Parmi les premiers enseignements cités par le responsable, l’erreur qui consistait à inclure les bâtiments diplomatiques et interroger leurs personnels tenus par le secret de leur statut.D’autre part,le recours au numérique, à la géolocalisation et au questionnaire plus simple a permis de faire des économies de l’ordre de 430 millions de dhs. De plus,l’opération a été finalisée 15 à 20 jours avant la date-limite.
Le déroulement de l’opération s’est déroulée sans incident et la population a fait preuve d’une adhésion remarquable pour répondre à l’appel royal, ce qui fait de ce recensement le mieux organisé et le mieux réussi de l’histoire du Maroc.
Ses résultats seront communiqués sous forme de plateforme électronique unique comprenant toutes les données géographiques, humaines et technologiques.
Par Jalil Nouri