La scène gouvernementale vient de s’enrichir d’un nouveau drame opposant deux ministres de l’enseignement supérieur, l’actuel, Azzedine El Midaoui, et son prédécesseur, Abdelatif Miraoui, quelques jours seulement après l’installation du premier dans ses nouvelles fonctions.
El Midaoui a procédé, dès sa prise de fonction, à une vérification des dépenses de son département au cours du mandat du second, révélant que ce dernier avait signé un contrat avec un hôtel de la place à Rabat, pour un montant de 62 millions de centimes, couvrant en principe des dépenses lors de cérémonies officielles, mais qui, en réalité, servaient à des usages plus personnels de Miraoui, connu pour sa gestion catastrophique de la crise des étudiants en médecine. De plus, il lui est reproché la disparition d’un lot important de matériel neuf du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, en attendant la découverte d’autres abus promettant des développements aggravants. Le ministre a, bien entendu, mis fin au contrat avec l’hôtel, qui permettait à son prédécesseur gourmand de s’attabler avec proches et amis aux frais du ministère lors d’invitations et fêtes privées.
Alertée par cette opération « Mains Propres » au sein du ministère, l’Association pour la Protection de l’Argent Public a décidé de porter l’affaire devant la justice et a demandé une mission de contrôle des dépenses par la Cour des Comptes, en ajoutant qu’un nombre très important de téléphones et de cartes de carburant avaient également disparu sans justification, de quoi réserver d’autres surprises à venir.
Cette affaire, qui éclate au grand jour, bien qu’il faille attendre les résultats officiels de l’enquête, laisse dans son sillage les relents d’un règlement de comptes sur la place publique entre ministres de la majorité, avec des risques de pourrissement des relations entre ses composantes. De quoi alimenter un feuilleton politique et assombrir un climat au détriment du travail gouvernemental.
Par Jalil Nouri
C’est honteux !
Si seulement il y avait plus de contrôles de l’argent du peuple….
EL Midaoui a fait ce qu’il fallait faire, il s’agit d’un assainissement de situation dont il devra être responsabilisé plus tard
Votre déduction est erronée Mr jalil, cette initiative du nouveau ministre ne peut jamais assombrir le climat au détriment du travail gouvernemental, au contraire c’est juste ce doit faire tous les autres ministres entrants…Un grand Bravo pour EL Midaoui…Il faut revoir les obligations relatives aux passations de consignes entre les sortants et les entrants dans tous les niveaux du secteur public…..
Vous tenter d’influencer le lecteur en ne gardant pas un ton neutre dans votre dernier chapitre. Si les fait sont confirmés, ce serait une excellente nouvelle, car ça voudrait dire que les responsables doivent rendre des comptes et répondre de leurs actes. Ca évitera aux prochains de confondre les biens publics avec les biens personnels et se concentrer sur leur mission.
Mr ELMIDAOUI un Ministre Franc il veut assainir
Bon courage
Est-ce un assainissement dicté par la bonne foi ou une vengeance ?
Midaoui miraoui et les autres
Juste les nom qui changent ils sont tous les mêmes et agissent comme si les institutions qu’ils gèrent leur appartenaient
Et un peuple qui souffre et des voyous qui raffolent les caisses de l’état sans impunité.
La faute à qui … ?
Sûrement pas à la pluie qui tarde à arriver