Le gouvernement marocain a récemment pris la décision de reporter l’adoption du projet de loi visant à modifier et compléter la législation sur l’assurance maladie obligatoire. Ce projet prévoit l’intégration de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale (CNOPS) dans la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS). Face à ce report, certaines voix interprètent cette action comme une réponse à la pression des représentations sociales. Toutefois, Mustafa Baitas, ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, a clarifié lors de sa conférence de presse hebdomadaire que ce report vise à approfondir le débat.
Le ministre a rappelé que cette fusion découle du cadre législatif de la couverture sanitaire (loi 09.21), qui stipule la nécessité d’unifier les organismes de gestion. « Le gouvernement s’efforce d’appliquer la loi ; ce n’est pas une réforme facile, mais elle est essentielle et implique de nombreux partenaires », a-t-il affirmé, en soulignant la nécessité de prendre le temps pour un examen approfondi de la réforme avant son adoption finale.
En répondant aux questions des journalistes concernant le soutien direct, Baitas a rejeté toute remise en question des déclarations du gouvernement. Il a précisé que les personnes contribuant à la sécurité sociale avec un indicateur dépassant 9,34 bénéficient de la couverture « AMO Solidaire » et du soutien social direct. Le ministre a ajouté que le soutien social fait partie d’un système mis en place par le Maroc, soutenu par des lois et des procédures, avec des ressources financières allouées à cet effet.
Le gouvernement a alloué 9,5 milliards de dirhams pour payer les cotisations des citoyens relevant du régime « AMO Solidaire » et 25 milliards de dirhams pour soutenir les familles pauvres. « Onze millions de Marocains bénéficient de ce système, sur un total de 35 millions, ce qui est un chiffre important et documenté », a-t-il souligné, ajoutant qu’il est peu probable qu’un autre pays africain parvienne à réaliser un tel projet.
Baitas a également assuré que ce soutien social ne creuse pas le déficit et ne fait pas augmenter le taux d’endettement, mais au contraire, il le réduit. « Malgré les conditions difficiles, il y a un grand effort consenti, car cette réforme est importante et se développera à l’avenir. Aujourd’hui, 3,8 millions de familles marocaines reçoivent un soutien, et il ne faut pas déformer la réalité », a-t-il insisté.
En ce qui concerne le soutien destiné aux enfants pour l’achat de fournitures scolaires, après l’abandon de l’initiative « Un million de cartables », Mustafa Baitas a annoncé que « 3 millions d’enfants bénéficieront d’un soutien de 200 ou 300 dirhams selon leur niveau scolaire, d’ici la fin du mois ». Il a précisé que ces montants, mobilisés par le gouvernement, ont déjà été partiellement versés le mois dernier pour répondre aux demandes urgentes.
Cette décision du gouvernement de reporter l’adoption du projet de loi sur l’assurance maladie et les mesures de soutien direct témoignent de l’engagement de l’exécutif à mener des réformes sociales inclusives et réfléchies, tout en prenant en compte les besoins et les attentes de la population marocaine.
Moi je n’accepte pas ce projets qui
Va me faire souffrir toute ma vie