Plusieurs chaînes internationales ont mis en lumière une tentative d’immigration collective de jeunes Marocains, tous en quête d’un avenir meilleur en Europe. Cet événement tragique, qui a eu lieu à Fnideq le 15 septembre, a mis en évidence un profond malaise au sein de la jeunesse marocaine, dont une grande partie semble désabusée par les conditions de vie actuelles dans leur pays. Ces jeunes, issus de différentes régions du Maroc, avaient un seul objectif : traverser la frontière vers Ceuta, espérant trouver de meilleures opportunités de l’autre côté de la Méditerranée.
Alors que ce mouvement massif d’immigration attire l’attention des médias internationaux, le contraste est frappant avec les reportages de la presse nationale qui présentent le Maroc comme un pays en plein essor. Avec l’annonce du Royaume comme co-organisateur de la Coupe du Monde 2030, de nombreux projets d’infrastructure en cours, un tourisme en développement et une réputation internationale qui s’améliore, une question persiste : pourquoi ces jeunes choisissent-ils de quitter un pays dont la croissance et les ambitions sont si prometteuses ?
Pour ces jeunes, la réalité vécue au quotidien semble éloignée de l’image que le Maroc projette à l’international. Entre le chômage élevé, la hausse des prix, et un manque apparent de soutien, beaucoup estiment que l’espoir d’une vie meilleure en Europe est leur seule issue. Le silence des partis politiques, sur lesquels ils avaient placé leurs espoirs lors des élections, et l’absence de solutions concrètes pour améliorer leur situation ont exacerbé leur frustration.
Des observateurs soulignent que la montée des protestations sur les réseaux sociaux ces derniers temps a été un signe avant-coureur de cette tentative collective de départ. Les appels des jeunes à des réformes sociales et économiques pour les sortir de la pauvreté et de la précarité n’ont pas trouvé de réponses adéquates. Au-delà du simple désir d’immigration, ces mouvements traduisent un sentiment d’abandon et une quête désespérée de solutions.
Malgré les efforts du gouvernement pour moderniser le pays, des voix critiques affirment que les politiques publiques ne parviennent pas à répondre aux besoins pressants de la jeunesse marocaine. La question se pose donc : que faut-il pour redonner espoir à ces jeunes qui préfèrent risquer leur vie en mer plutôt que de continuer à vivre dans la misère ? Les solutions semblent loin d’être évidentes, mais la mise en œuvre de programmes de soutien ciblés, l’amélioration des conditions de vie et la création d’opportunités économiques pourraient être un premier pas pour éviter de nouveaux drames.
Cette tentative d’immigration collective de jeunes Marocains est bien plus qu’un simple fait divers ; elle représente une véritable sonnette d’alarme pour les autorités. Elle souligne l’urgence d’agir face à une jeunesse désenchantée qui, faute de perspectives, est prête à risquer sa vie pour un avenir qu’elle ne voit plus dans son propre pays. Les responsables doivent prendre conscience de l’ampleur du désespoir et de l’insatisfaction qui rongent cette génération. Des solutions rapides, concrètes et adaptées aux réalités sociales et économiques s’imposent pour redonner à ces jeunes l’espoir d’un avenir meilleur au Maroc. Ignorer ces signaux ne fera qu’aggraver la situation, et ce sont les fondations même de la société qui risquent d’en pâtir. Il est temps d’investir dans la jeunesse, de lui offrir des opportunités et de restaurer sa confiance dans le futur.
De tous les temps, la jeunesse aspire toujours au meilleur, qu’elle pense trouver ailleurs. Chez les voisins, l’herbe est plus verte, comme l’on dit. Mais il y a une différence entre nos jeunes d’aujourd’hui, qui sont plutôt branchés sur internet, et oublient quelques fois de voir sous les pieds. Et une jeunesse, jadis, qui immigrait pour vraiment s’améliorer, et non pas en quête d’images. Donc, votre analyse, comme si, laisse de côté les insinuateurs à cette dite « exode massive ». Y aurait-il eu lieu, tout ce cirque, sans internet? Voilà la question. Lire l’événement demande plus de subjectivité objective. Bien à vous
Ils ont raison en plus à diplômée egauds un étranger et beaucoup mieux rémunéré. Pas normal on devrait mieux rémunérer les nationaux pour les inciter à rester
Vous croyez que ces candidats à l’immigration disposent d’un quelconque diplôme?
L’arabisation a engendré trop de dégâts. Je pense aux écoles professionnels pour récupérer cette jeunesse, cette jeunesse gaspillée depuis des décennies comme si cette jeunesse n’avait aucune valeur.
Il faut reconnaître aussi que les parents ont baissé les bras. Les parents n’éduquent plus leur progéniture. Sans oublier certains enseignants ne sont pas éduqués pour inculquer une éducation à cette jeunesse. L’éducateur devrait avoir une conscience pour donner l’envie à cette jeunesse, savoir les intéresser pour obtenir un résultat.
Du vrai dans votre analyse, mais vous avez oublié les instigateurs de cette vague à travers les réseaux sociaux. Le Maroc attire beaucoup de jaloux qui ne nous veulent pas du bien et vous voulez fermer l’oeil sur le travail acharné de nos ennemis de l’Est !! Ce problème contraint le Maroc à allouer un gros budget à la défense nationale.
Pour le pb du Hrig en masse, les 1ers responsables sont les parents qui ne suivent pas les études de leurs enfants et les laissent trainer dans les rues jusqu’à des heures pas possibles. Quelles valeurs transmettent-ils en passant leur journée au café? On a formé des paresseux qui ne savent que se plaindre et ne veulent pas retrousser leurs manches pour travailler. Les sub sahariens eux arrivent à mieux se débrouiller. Enfin , l’enseignement au Maroc a touché le fonds depuis un certain temps. En conclusion, Education + contrôle des réseaux