La Chambre criminelle de Tanger a rendu son verdict jeudi soir, au terme d’un procès tenu à huis clos. Les quatre mineurs impliqués dans l’agression sexuelle d’une jeune fille sur la corniche de Tanger ont été condamnés à trois ans de prison ferme chacun, totalisant 12 années d’incarcération.
Le verdict a suscité une vive réaction de la part des familles des accusés, présentes lors de l’audience. Des cris et des lamentations ont éclaté dans la salle d’audience, les proches estimant la peine trop sévère pour les jeunes condamnés.
Les faits et leur médiatisation
L’affaire remonte à une agression qui avait choqué l’opinion publique après la diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux. Les images montraient une jeune fille victime de harcèlement, mais un enregistrement audio, partagé ultérieurement, a apporté plus de détails sur le déroulement des faits. Selon la victime, qui a tenu à rester anonyme, l’agression aurait débuté par une tentative de vol avant de dégénérer.
Dans une déclaration émouvante, la jeune fille a défendu son apparence vestimentaire, pointant du doigt les jugements portés à son encontre sur les réseaux sociaux. « Je portais une veste qui descendait en dessous des genoux, comme le font les gens ordinaires. Si vous regardez bien, la veste avait des manches mi-longues, le haut n’était pas découvert, et elle descendait jusqu’aux genoux », a-t-elle expliqué, en larmes.
Une condamnation sévère
Le ministère public a poursuivi les accusés pour attentat à la pudeur avec violence. Deux des mineurs faisaient également face à des charges de consommation de stupéfiants. Après un report pour examiner les détails du dossier, le tribunal a décidé de leur infliger des peines de prison ferme, les qualifiant de proportionnées à la gravité des faits.
Les quatre accusés, actuellement détenus à la prison de Tanger 2, ont comparu pour la troisième fois devant la justice, en l’absence de la victime, qui n’a pas assisté au procès.
Réactions contrastées
Si le verdict est vu comme une réponse ferme de la justice face aux agressions sexuelles, il soulève aussi des débats sur le traitement judiciaire des mineurs et la sévérité des peines dans de tels cas. Les familles des accusés, bouleversées, ont exprimé leur incompréhension et leur douleur face à cette décision.
Cette affaire relance les discussions sur les violences sexuelles, la protection des victimes, mais aussi sur les responsabilités et les conséquences pour les jeunes impliqués dans de tels crimes.
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Ce sont les parents, responsables de leurs enfants et de leur éducation, qui devraient aller en prison à la place des enfants
Techniquement, oui, mais que peuvent de pauvres parents devant un tsunami qui balaie tout dés que les gosses sortent de la maison?? Dans l’ensemble, devant la prolifération des mauvaises mœurs, c’est l’Etat, à travers la faillite de son système éducatif public, qui est le principal accusé
Bravo, ainsi ils repenseront deux fois avant de refaire un acte similaire à l’avenir.