La crise des étudiants en médecine, pharmacie et chirurgie dentaire, qui dure depuis bienôt une année, semble se complexifier davantage. Malgré les efforts de médiation entrepris par l’institution du Médiateur, les représentants des étudiants dénoncent les récentes annonces du ministère de l’Enseignement supérieur, qui visent à organiser les examens pour les étudiants grévistes et à fixer la rentrée universitaire au 14 octobre. Pour eux, ces décisions constituent une tentative de « pression » et un « brouillage » du processus de médiation encore en cours.
L’une des principales revendications des étudiants est d’exclure les cinq premières promotions du nouveau programme de formation qui réduit la durée des études médicales de sept à six ans. Cependant, le récent communiqué du ministère n’apporte aucune réponse à cette exigence clé, se contentant de proposer une organisation des examens et la suppression des zéros obtenus dans les précédentes sessions. Ces mesures ne semblent pas convaincre les étudiants, qui continuent de rejeter toute tentative de compromis tant que leur demande principale n’est pas satisfaite.
De leur côté, les étudiants regrettent que le ministère n’ait pas ouvert de véritables discussions depuis plusieurs mois, malgré leur volonté de résoudre la crise par le dialogue. Ils expriment également leur mécontentement face à ce qu’ils considèrent comme une tentative d’intimidation, alors que les négociations avec le Médiateur ne sont pas terminées.
Face à cette situation, la majorité des étudiants s’oriente vers la poursuite de la grève et la non-participation aux examens du 4 octobre, dans l’attente d’une solution à leurs revendications.
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Bm.
4 jours il y a
La seule chose qui intéresse ces grevistes, c’est la possibilité d’exercer à l’étranger.
L’état devrait leur faire signer l’engagement de travailler au moins dix ans dans les différentes regions duMaroc après l’obtention de leurs diplômes.
La seule chose qui intéresse ces grevistes, c’est la possibilité d’exercer à l’étranger.
L’état devrait leur faire signer l’engagement de travailler au moins dix ans dans les différentes regions duMaroc après l’obtention de leurs diplômes.