Donald Trump continue d’alimenter la rhétorique anti-immigration en prévision de l’élection présidentielle de 2024, promettant la « libération » d’une « Amérique occupée ». Lors d’un discours enflammé au Colorado, il a affirmé que le pays était « occupé par une force criminelle », insinuant que les migrants clandestins étaient responsables d’une montée en flèche de la criminalité. Trump, déterminé à faire de l’immigration un enjeu central de sa campagne, a mis en avant des mesures drastiques, notamment des « déportations massives », tout en critiquant férocement sa rivale Kamala Harris.
Aurora, petite ville américaine, a été érigée en exemple par Trump pour illustrer ses arguments. Il a dépeint cette localité comme un « champ de bataille » contrôlé par des gangs de migrants, s’appuyant sur une vidéo controversée montrant des Latinos en armes. Pourtant, Mike Coffman, maire républicain d’Aurora, a déclaré que cette situation avait été largement exagérée et que sa ville restait « très sûre ».
En parallèle, Kamala Harris poursuit une approche centriste, cherchant à séduire les électeurs modérés. Promettant d’inclure des républicains dans son gouvernement en cas de victoire, elle parie sur la construction de ponts entre les partis pour gagner l’élection. Malgré les attaques de Trump, Harris reste au coude-à-coude avec lui dans les sondages, notamment dans les États clés, où chaque voix pourrait faire basculer l’élection.
Dans les prochains jours, les deux candidats multiplieront les apparitions, Trump dans des États comme l’Arizona, et Harris misant sur des figures politiques emblématiques comme Barack Obama pour attirer les électeurs indécis.