Une voiture a percuté un groupe de manifestants à Munich, blessant 28 personnes, dont plusieurs grièvement. L’incident, survenu sur l’avenue Seidlstrasse, a immédiatement mobilisé les forces de l’ordre et les secours. Parmi les blessés figurent des enfants, selon le bourgmestre de la ville, Dieter Reiter, qui s’est dit « profondément choqué » par cette attaque.
Le suspect, un demandeur d’asile afghan de 24 ans, a été interpellé sur place. Connu des services de police pour des délits mineurs, il aurait volontairement accéléré avant l’impact, selon des témoins. Le chancelier Olaf Scholz et le ministre-président de Bavière, Markus Söder, qualifient l’attaque d’ »attentat ». Toutefois, les motivations précises restent floues, bien que certaines ressemblances avec un précédent drame à Magdebourg, où un réfugié saoudien avait foncé sur un marché de Noël, soient évoquées.
Une riposte politique immédiate
Olaf Scholz a promis une réponse ferme, notamment par l’expulsion du suspect. « Ce criminel ne peut pas compter sur la clémence. Il doit être puni et quitter le pays », a-t-il déclaré. L’Allemagne a d’ailleurs repris les expulsions vers l’Afghanistan en août 2024 après les avoir suspendues depuis le retour des talibans en 2021.
Alors que la campagne électorale bat son plein avant les législatives du 23 février, l’extrême droite allemande (AfD) a immédiatement saisi l’incident pour dénoncer la politique migratoire du gouvernement.
Les enquêteurs poursuivent leur travail pour établir les motivations exactes de cet acte, alors que Munich s’apprête à accueillir une conférence internationale sur la sécurité, rassemblant de hauts dirigeants du monde entier.
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