Au Maroc, les appels se multiplient pour rétablir le visa obligatoire pour les citoyens algériens. Une mesure qui avait été levée en 2004, après une décennie d’application, mais qui refait aujourd’hui surface dans un contexte de relations tendues entre les deux pays voisins. Depuis plusieurs années, le Royaume du Maroc, fidèle à sa tradition pacifique et à sa diplomatie bienveillante, n’a cessé de tendre la main à l’Algérie. Le roi Mohammed VI a maintes fois exprimé son désir d’un dialogue ouvert et constructif, et ce, malgré les provocations et l’attitude hostile du régime algérien.
Cette volonté de paix, cependant, a souvent été confrontée à des décisions unilatérales de l’Algérie visant à restreindre les relations bilatérales. L’exemple le plus marquant reste la suspension des relations diplomatiques et l’interdiction pour les avions marocains de survoler l’espace aérien algérien. Face à cette situation, de nombreuses voix au Maroc estiment qu’il est temps de passer à la réciprocité en réinstaurant l’obligation de visa pour les citoyens algériens souhaitant se rendre au Royaume.
Ces revendications sont accentuées par des incidents récents, comme les propos virulents tenus par certains Algériens à l’encontre du Maroc. Dans le contexte de ses crises internes profondes, exacerbées par la réélection controversée d’Abdelmadjid Tebboune, soutenu davantage par l’armée que par le peuple algérien, le régime d’Alger semble détourner l’attention de ses propres problèmes en fomentant des tensions externes. Des pages Facebook affiliées au régime militaire ont ainsi profité des appels à une migration massive vers Ceuta pour manipuler les jeunes Marocains. En diffusant d’anciennes vidéos de tentatives de passage depuis Fnideq, présentées comme récentes, ces plateformes ont délibérément cherché à tromper l’opinion publique et à aggraver la situation. Cette montée des tensions, alimentée par de telles manipulations, suscite des préoccupations croissantes en matière de sécurité nationale, particulièrement à l’approche d’événements majeurs comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, où le Maroc sera au centre de l’attention internationale.
Les activistes et analystes marocains soulignent que l’absence de visa pourrait faciliter l’infiltration d’individus mal intentionnés. Ils rappellent que le Maroc a déjà pris des mesures similaires en imposant un visa aux citoyens ivoiriens pour endiguer l’immigration clandestine. Ils estiment que la même logique devrait s’appliquer aux Algériens, surtout dans un contexte où le régime d’Alger semble déterminé à nuire à la stabilité du Royaume.
Pour beaucoup, cette mesure de réciprocité est justifiée par les antécédents historiques. En 1994, après un attentat à Marrakech attribué à des Algériens, le Maroc avait instauré le visa obligatoire pour les ressortissants algériens. En réaction, l’Algérie avait fermé ses frontières terrestres, marquant le début d’une longue période de méfiance mutuelle. Aujourd’hui, alors que les relations diplomatiques sont au point mort, cette option semble de nouveau sur la table.
Le Maroc, pays de tolérance et d’ouverture, a toujours œuvré pour la paix et la coopération régionale. Mais face à une Algérie qui persiste dans son attitude agressive et qui ferme toutes les portes au dialogue, il est temps pour le Royaume d’adopter une politique de fermeté. La sécurité nationale doit primer, et le rétablissement du visa pour les Algériens pourrait être une réponse proportionnée aux actions du régime algérien. Une mesure qui, espérons-le, poussera les autorités d’Alger à reconsidérer leur approche et à choisir enfin la voie de la paix et de la coopération, au bénéfice des peuples des deux nations.
Faites vite !!!