Le gouvernement iranien a récemment réagi aux rumeurs concernant des rencontres avec le Maroc visant à rétablir des relations diplomatiques, rompues depuis le 1er mai 2018. Selon des médias iraniens, des responsables des deux pays se seraient réunis ces dernières semaines à Rabat et Riyad pour discuter d’une éventuelle normalisation.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a rappelé que « l’histoire des relations entre le Maroc et l’Iran est claire » et a affirmé que Téhéran n’avait jamais initié la rupture. Ce dernier a réitéré la position de l’Iran : « Nous accueillons toujours favorablement l’amélioration des relations avec les pays, selon des principes de sagesse, d’honneur et d’opportunité, dans le cadre des intérêts nationaux et régionaux. »
Ces déclarations s’inscrivent dans une stratégie de rapprochement menée par le 14ᵉ gouvernement iranien, visant à renforcer la coopération avec les pays du monde islamique. Cependant, les tensions historiques et les divergences géopolitiques pourraient compliquer les négociations.
Les relations entre Rabat et Téhéran avaient été rompues par le Maroc en raison d’accusations portées contre l’Iran pour son soutien présumé au Polisario via le Hezbollah, une organisation chiite libanaise. Ce différend reste un point sensible qui pourrait influencer toute tentative de réconciliation.
Pour l’heure, les discussions en cours pourraient ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales, mais elles demeurent prudentes et conditionnées par des intérêts stratégiques mutuels.
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Oui pour normaliser les relations irano marocaines mais à une seule condition reconnaître la Marocanité intégrale du Sahara du sud marocain.
D’un point de vue géostratégique nous avons un intérêt à normaliser nos relations avec l’Iran et par la même occasion à rompre nos relations avec l’état d’Israël. La diversification de nos relations internationales, le rapprochement avec les pays du BRICS élargi et la défense de nos valeurs de justice et de droit en sont trois importantes raisons.