L’appel a été lancé pour une grève générale dans les universités, nul doute que l’appel sera suivi largement par les étudiants car le ras-le-bol est généralisé en ces jours de rentrée agitée. Tout est parti de la grave crise, la première de l’histoire dans les facultés de médecine et son homologue alors que dans celle de pharmacie, un accord vient d’être trouvé pour un retour à la normale.
Outre les revendications propres à chaque entité, sont venues s’ajouter des sentiments de rancœur suite aux arrestations des leaders de la contestation dans les facultés de médecine qui risques des peines sévères aux faits qui leur sont reprochés pouvant les conduire à l’arrêt de leurs études. Après 12 mois de perturbations dans le cursus, le secteur est devenu sens dessus dessous, sans solution à l’horizon.
En organisant des rassemblements à grande échelle dans les lieux stratégiques des villes universitaires, les carrefours importants et face aux édifices publics, les comités d’étudiants ne visent ni plus moins que paralyser la circulation et l’activité administrative et économique.
Ces rassemblements, pour lesquels aucune autorisation n’a été demandée ni délivrée, sont donc interdits par la loi, ce qui poussera les autorités à exiger l’intervention des forces de l’ordre à intervenir quitte à ce que la situation tourne aux affrontements, comme cela a déjà été le cas tout récemment. On connait la suite de ses événements et la spirale qu’ils peuvent engendrer, comme cet autre appel à une mobilisation similaire le 15 octobre.