La scène politique de Rabat connaît un tournant majeur avec la démission officielle de Asmaa Aghlalou, maire de la capitale marocaine. Selon des informations obtenues par Actu-Maroc, une copie dûment légalisée de sa démission a été reçue, confirmant ainsi le départ de Aghlalou de la tête de la municipalité de Rabat.
La décision de démissionner de Aghlalou intervient dans un contexte de tension croissante au sein du conseil municipal de Rabat au cours des derniers mois. Dans sa lettre de démission, Aghlalou a souligné que sa décision visait à préserver l’intérêt des habitants de Rabat, face à la situation de crise politique qui règne au sein du conseil municipal.
Cette démission fait suite à une série d’accusations portées à l’encontre d’Aghlalou par la majorité des membres du conseil municipal ainsi que par l’opposition. Elle était notamment accusée de gérer de manière unilatérale les affaires municipales et de prendre des décisions sans consulter le conseil.
Un des points de tension majeurs a été la décision controversée d’Aghlalou de puiser dans le budget municipal une somme de 10 millions de dirhams pour contribuer au fonds de gestion des séquelles du tremblement de terre de Hoz.
Quant à la succession d’Asmaa Aghlalou à la tête de la mairie de Rabat, plusieurs noms circulent dans les cercles politiques. Parmi eux, Fatha El Moudni, Houda Lakhchine et Driss Errazi, tous membres du Rassemblement National des Indépendants (RNI), émergent comme des candidats potentiels pour le poste.
La démission d’Asmaa Aghlalou marque un tournant crucial pour la scène politique de Rabat. Son départ intervient dans un climat de tensions grandissantes au sein du conseil municipal. Son successeur potentiel, qu’il s’agisse de Fatha El Moudni , Houda Lakhchine ou Driss Errazi, du Rassemblement National des Indépendants (RNI), devra s’engager sur une vision restauratrice pour l’avenir de Rabat, mettant en avant la transparence, la participation citoyenne et la reddition de comptes.
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Hassan NEJJAR
7 mois il y a
« Elle était notamment accusée de gérer de manière unilatérale les affaires municipales et de prendre des décisions sans consulter le conseil. » pourtant c’est une cause considérée comme national et que tout le monde doit cotiser, si les 10 m dh d’aide de Rabat aux victimes du tremblement de terre risque de déséquilibrer le budget de la capital, c’est que la capitale a réellement un vraie problème de fond et non seulement de gestion, affaire à suivre donc
Hafid Fassi Fihri
7 mois il y a
Si elle avait un quelconque souci pour les intérêts et le bien être des rbatis comme elle le prétend, on l’aurai su il y a longtemps.
« Elle était notamment accusée de gérer de manière unilatérale les affaires municipales et de prendre des décisions sans consulter le conseil. » pourtant c’est une cause considérée comme national et que tout le monde doit cotiser, si les 10 m dh d’aide de Rabat aux victimes du tremblement de terre risque de déséquilibrer le budget de la capital, c’est que la capitale a réellement un vraie problème de fond et non seulement de gestion, affaire à suivre donc
Si elle avait un quelconque souci pour les intérêts et le bien être des rbatis comme elle le prétend, on l’aurai su il y a longtemps.