Selon les dernières informations relayées par le Wall Street Journal, Israël se prépare à une éventuelle attaque directe de l’Iran dans les 24 à 48 heures à venir, suscitant une vive inquiétude au sein de la communauté internationale. Cette menace imminente, révélée par une source proche du dossier, soulève des préoccupations majeures et incite à la vigilance.
Les renseignements américains, français et même les déclarations du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, semblent converger vers la même conclusion alarmante. En effet, lors d’un discours à Téhéran à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, Khamenei a réitéré les menaces envers Israël, en réaction présumée à une attaque contre un consulat iranien en Syrie. Ces propos belliqueux ont été suivis de mises en garde claires : Israël devra répondre de ses actes et subir les conséquences.
Les services de renseignement américains ont également sonné l’alarme, craignant une attaque d’envergure de l’Iran contre Israël par le biais de missiles ou de drones, pouvant survenir à tout moment. Les spéculations vont bon train, avec des sources proches des services de renseignement évoquant un attentat potentiel dans les prochains jours. Dans ce climat tendu, l’incertitude règne quant à la temporalité exacte de l’attaque, mais l’éventualité de sa survenue semble être plus une question de quand que de si.
Face à cette situation préoccupante, le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a émis une recommandation forte à l’adresse des Français, les exhortant à éviter de se rendre dans les prochains jours en Iran, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens. Cette mesure préventive vise à garantir la sécurité des ressortissants français dans une région en proie à une montée des tensions et à une menace imminente d’escalade.
Mises en garde et coups de fil diplomatiques
Après des entretiens téléphoniques avec ses homologues allemand, australien et britannique, le chef de la diplomatie iranienne, Hossein Amir-Abdollahian, a évoqué la « nécessité » pour Téhéran de répondre à la frappe contre son consulat à Damas, tout en cherchant à « éviter les tensions ». Lors de ces entretiens, « j’ai déclaré que l’Iran ne cherchait pas à élargir le champ de la guerre », a-t-il écrit sur X.
La Maison-Blanche a indiqué jeudi avoir « mis en garde » l’Iran, tandis que le secrétaire d’Etat Antony Blinken s’est entretenu par téléphone avec ses homologues chinois, turc et saoudien, les appelant à faire pression sur Téhéran contre toute attaque visant Israël, selon le département d’Etat. La Russie et l’Allemagne ont appelé de leur côté à la « retenue » pour éviter une escalade au Proche-Orient où les tensions ont redoublé entre l’Iran, Israël et leurs alliés respectifs depuis le début de la guerre à Gaza.
« Nous sommes en pleine guerre à Gaza, qui continue à plein régime (…) mais nous nous préparons aussi à faire face à des défis sur d’autres théâtres » d’opérations, a déclaré jeudi Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien. Mais selon la BBC, qui a interrogé des experts, la riposte iranienne pourrait aussi venir du Liban, via le Hezbollah, afin d’éviter une confrontation directe.
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Rguiti
5 mois il y a
L’Iran a le droit de se défendre plus qu’Israël, car ce qu’a fait l’État sioniste est du terrorisme d’État et les usa protégés ses terroristes comme l’État hébreux d’aesh et beaucoup d’autres factions a travers le monde
L’Iran a le droit de se défendre plus qu’Israël, car ce qu’a fait l’État sioniste est du terrorisme d’État et les usa protégés ses terroristes comme l’État hébreux d’aesh et beaucoup d’autres factions a travers le monde