La démission de l’ancienne maire de la ville de Rabat a suscité des réactions parmi les conseillers municipaux, certains exigeant des comptes pour ce qu’ils considèrent comme des erreurs et des manquements de gestion.
Selon un conseiller municipal de Rabat, cette démission est inacceptable car elle est perçue comme une tentative d’éviter les responsabilités liées à un ensemble de violations légales, administratives et de gestion qui auraient été commises depuis le début de son mandat.
Parmi les problèmes soulevés, figure le versement d’une somme de dix millions de dirhams au fonds au profitSeisme d’El Haouz » sans approbation lors d’une session officielle, ce qui est considéré comme non conforme à la loi.
Dans ce contexte, la responsabilité légale de l’ancienne maire démissionnaire est évoquée, avec l’idée que les erreurs doivent être sanctionnées pour servir d’exemple aux futurs responsables.
Toutefois, cette démission n’est pas seulement perçue comme un acte isolé, mais aussi comme une solution pour sortir de la crise actuelle au sein de la municipalité de Rabat. L’objectif principal serait de mettre fin au blocage et de permettre à la gestion de la ville de reprendre son cours normal.
Parallèlement à ces développements, plusieurs prétendants à la succession de la maire commencent à se positionner pour le poste. Parmi eux, Fatiha El Moudni se distingue par son cursus et son expérience au sein de la municipalité, étant donné qu’il s’agit de son deuxième mandat en tant qu’élue. De plus, son expérience internationale, acquise lors de ses études et de son travail dans plusieurs pays étrangers tels que la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Turquie, la Chine et les Émirats arabes unis, renforce sa candidature en mettant en avant sa diplomatie intérieure et extérieure.