La tension monte entre Asma Aghlalou, la maire de Rabat, et les propriétaires de cafés et de restaurants de la ville. Ces derniers ont décidé de monter au créneau en organisant une grève le 31 mai prochain. Cette fermeture collective est une forme de contestation directe contre la politique du Conseil de la ville, présidé par Aghlalou.
Asma Aghlalou, la maire de Rabat, est de plus en plus présente dans les médias. Elle se retrouve régulièrement sous le feu des projecteurs, que ce soit à cause de conflits avec ses employés, de désaccords avec les présidents de communes ou encore de frictions avec les citoyens et les contribuables. Sa photo est devenue une présence presque constante dans la presse. Actuellement, c’est la décision controversée du Conseil de la ville d’appliquer un nouveau règlement fiscal qui attire une fois de plus l’attention sur elle.
Cette mesure a cristallisé les tensions entre le Conseil de la ville et les professionnels de la restauration, qui voient en cette décision une menace pour leur activité. Les réseaux sociaux, notamment les pages gérées par l’association des cafés et restaurants de Rabat, se sont fait l’écho de ce mécontentement, annonçant la grève comme un acte de protestation.
La situation est tendue, en particulier parce que le Conseil de la ville, sous la direction d’Asma Aghlalou, reste ferme sur sa décision d’appliquer ce nouveau règlement fiscal. Le 31 mai prochain, la capitale marocaine pourrait donc connaître une journée sans café ni restaurant, une première qui témoigne de l’ampleur du mécontentement.