La ministre marocaine de la Transition Énergétique et du Développement Durable, Leïla Benali, a récemment partagé des mises à jour importantes concernant le projet ambitieux de gazoduc reliant le Maroc et le Nigéria. Lors d’une session de questions orales au Parlement, Mme Benali a expliqué que la majorité des études de faisabilité sont désormais complétées, et les efforts se concentrent actuellement sur la détermination du tracé optimal du gazoduc.
Le projet, qui est une entreprise stratégique majeure pour les deux pays, vise à renforcer le développement économique régional et à favoriser l’intégration économique entre les nations impliquées, tout en connectant les continents africain et européen. La capacité du gazoduc est estimée à 30 milliards de mètres cubes par an, ce qui pourrait fournir six fois les besoins annuels en gaz du Maroc.
Les étapes initiales du projet incluent la liaison entre le Sénégal, la Mauritanie et le Maroc, avant de s’étendre vers le nord. La ministre a souligné la poursuite des études d’évaluation, y compris les impacts environnementaux et sociaux, pour assurer une exécution respectueuse des régions traversées.
Un budget supérieur à 25 milliards de dollars américains a été alloué pour ce projet, avec plusieurs mémorandums d’entente signés en 2022 et 2023. La gouvernance et la gestion du projet seront confiées à la société SVP, qui prendra en charge le financement, la construction et les opérations associées, suite aux études de faisabilité.
En parallèle, l’office spécialisé en études topographiques, ETFAT, a annoncé le début des études topographiques sur la section nord du futur gazoduc, qui couvre le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Ces études, qui devraient se poursuivre jusqu’au printemps 2025, joueront un rôle crucial dans la définition du parcours le plus adapté, en tenant compte des aspects techniques, géophysiques, géotechniques et fonciers.
Cet important projet de gazoduc entre le Maroc et le Nigéria est donc en bonne voie, avec des perspectives prometteuses tant pour les économies locales que pour la stabilité énergétique régionale.
L’image montre le tracé du gazoduc à travers les terres des pays concernés. Il existe d autres tracés qui indiquent un chemin sous la mer à l intérieur des limites Maritimes de chaque pays .Lequel est le bon ?