Mercredi, dans un développement politique majeur au Gabon, les militaires auteurs d’un coup d’État ont annoncé avoir placé le président Ali Bongo Ondimba en « résidence surveillée », en compagnie de sa famille et de ses médecins. La télévision d’État a diffusé un communiqué du Comité de Transition et de Restauration des Institutions (CTRI), confirmant ces informations.
De plus, Noureddin Bongo Valentin, fils du président et proche conseiller, ainsi que plusieurs figures clés de l’administration présidentielle et les leaders du Parti démocratique gabonais (PDG), ont été arrêtés. Le colonel qui avait annoncé le coup d’État a listé les chefs d’accusation graves, incluant « haute trahison », « détournements massifs des deniers publics », « malversations financières internationales », et « corruption active ». Ces événements soulèvent de graves préoccupations concernant la stabilité politique du Gabon et l’avenir de la gouvernance du pays.