Dans la région de Gaza, la situation humanitaire s’aggrave avec le décès de sept enfants suite à la famine et à la sécheresse. Le ministère de la Santé local lance un appel pressant aux organisations internationales pour qu’elles agissent rapidement afin d’éviter une catastrophe dans le nord de Gaza.
Alors que le conflit se poursuit depuis 146 jours, les frappes israéliennes continuent de ravager différentes zones de la région, causant de nombreuses pertes en vies humaines. L’armée d’occupation a reconnu la mort de deux de ses commandants et les blessures de sept autres lors des combats contre la résistance.
Le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza dénonce une nouvelle « guerre de la famine » menée par l’armée israélienne contre les habitants de Gaza. Selon des responsables américains cités par Axios, le risque de famine à Gaza suscite une inquiétude croissante à la Maison Blanche.
Face aux retards dans la livraison des aides par voie terrestre, Washington envisage même de larguer des secours humanitaires sur Gaza.
Le ministère de la Santé de Gaza alerte sur l’augmentation du nombre de décès liés à la famine, en particulier parmi les enfants, et sur le risque de décès imminent pour plusieurs enfants actuellement en soins intensifs.
Il accuse également l’occupation israélienne de saboter les efforts des organisations humanitaires en ignorant leurs demandes d’aide. Le système de santé dans le nord de Gaza est désormais totalement paralysé, surtout après la fermeture de l’hôpital Kamal Adwan.
Par ailleurs, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaël Haniyeh, appelle à contrecarrer le « complot de la famine à Gaza », en incitant les Palestiniens de Jérusalem, de Cisjordanie et de l’intérieur occupé à converger dès le premier jour du Ramadan vers Al-Aqsa.
Le porte-parole de l’UNRWA déplore la situation catastrophique à Gaza, en particulier dans le nord, où les habitants sont démunis face aux maladies.
Il réclame l’ouverture des sept passages terrestres avec Gaza et une accélération des opérations d’inspection, dénonçant le blocage de l’aide comme une grave violation du droit international humanitaire.